Les Zwüls De Réhan by Gabriel Jan

Les Zwüls De Réhan by Gabriel Jan

Auteur:Gabriel Jan [Jan, Gabriel]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Science-Fiction
Éditeur: Fleuve Noir
Publié: 2012-09-02T14:57:16+00:00


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De nouveau, cinq paires d’yeux étaient braqués sur le panoramique. La planète occupait presque la totalité de l’écran. Elle apparaissait, nimbée de bleu, belle comme une perle voilant sa nudité d’un habit de nuages, mystérieuse comme une légende ancienne.

La visibilité était quasi parfaite. On distinguait les terres, les mers.

— Les continents ! s’exclama Price avant même que ses compagnons réagissent. Que leur est-il arrivé ? Leurs contours, leurs côtes sont... Bon sang ?! Il y a eu un cataclysme ou quoi ??

— Il manque des îles, remarqua Reg.

— On reconnaît pourtant l’Amérique, l’Europe... C’est aberrant.

Le doute revint les tourmenter, et avec lui l’inquiétude, la peur devant l’inconnu.

Yeggo émit une hypothèse ?:

— Et si nous avions émergé dans un monde parallèle ? C’est possible, après ce que nous avons passé ! Un de ces mondes soupçonnés par les savants ?... A moins que nous soyons tombés dans une faille de temps ?!

Sur le moment, personne ne fit écho. Ce que disait Christus était tellement terrifiant que nul ne songeait à approfondir cette épouvante. S’il disait vrai, tout espoir de revoir un jour la véritable Terre, celle du monde normal, LEUR Terre, était à jamais perdu.

Mais l’idée était lancée et avait tendance à confirmer ou à expliquer certains faits, certaines constatations, et à infirmer les erreurs.

Pas de doute. Sur l’écran, c’était la Terre, mais une Terre telle qu’on l’aurait vue si on l’avait dessinée de mémoire. C’est-à-dire une planète où le tracé des continents aurait été simplifié, où Ton aurait oublié certaines îles, certains reliefs particuliers.

Fébrilement, Reg opéra un fort grossissement.

On vit des villes, des montagnes, des fleuves. Mais à ce niveau-là également, tout semblait faussé, déformé, inachevé, incomplet... Un peu comme un décor de cinéma vu sous un mauvais angle.

— J’ai l’impression de faire un cauchemar, dit Reg. Tout cela est absurde !

— Absurde pour nous, rectifia Christus Yeggo. J’en reviens à mon hypothèse ?: nous avons plongé en ignorant le point d’émergence, en nous fiant uniquement aux données primitives... et encore !... RIEN NE PROUVE QUE NOUS AYONS RÉELLEMENT UTILISÉ LE SUBESPACE !

— Je t’en prie, Yeggo, fit Lorn. N’en rajoute pas !

— Hélas ?! dit Reg. Son idée en vaut une autre. Si nous nous trouvons dans un monde parallèle, inutile de penser au retour.

— Je ne veux pas me montrer pessimiste, poursuivit Christus Yeggo, seulement, nous devons admettre que pour échapper au brouillard nous avons pris de gros risques. Des risques dont nous ne mesurions pas la portée. Contentons-nous d’être vivants ?!

Le Noir raisonnait calmement, essayait de comprendre.

Reg poussa le grossissement de la sidérovision à son maximum. Sur l’écran, on vit des gens ; des hommes et des femmes, des enfants, en tous points semblables aux cosmatelots du « Rigel ».

— Eux, au moins, ils ne sont pas déformés ! remarqua Francis RB.

— Ils nous ressemblent, ont un mode de vie très voisin du nôtre. Quant à leur technologie, si j’en crois ces automobiles, ces aérobulles, ces avions, elle doit être comparable à celle de la Terre... Notre Terre.



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