les exploits d'un jeune Don Juan by Guillaume Apollinaire

les exploits d'un jeune Don Juan by Guillaume Apollinaire

Auteur:Guillaume Apollinaire [Apollinaire, Guillaume]
La langue: fra
Format: epub
Tags: érotique
ISBN: 2 - 277- 11875 - 3
Éditeur: J.J. Pauvert
Publié: 1978-10-05T04:00:00+00:00


6

Aussi doucement que possible, je pénétrai dans l’étroit couloir. J’étais en savates et je m’approchai de la cloison de bois. J’eus bientôt trouvé la place d’où l’on entendait le mieux. Le capucin s’était arrangé pour que seule la personne qui se confessait restât dans l’oratoire, tandis que ceux qui attendaient se tenaient dans la chapelle.

En conséquence, on n’avait pas besoin de parler à voix basse. Et la conversation était très distincte. Je remarquai à la voix qu’un paysan était au confessionnal. La confession devait être commencée depuis longtemps, car le capucin parla ainsi :

Le Confesseur. – Ainsi tu dis que dans les cabinets tu joues toujours avec ton membre. Pourquoi le fais-tu, combien de temps, et cela s’est-il reproduit souvent ?

Le Paysan. – En général, deux fois par semaine, mais parfois tous les jours, jusqu’à ce que ça vienne. Je ne peux pas m’en empêcher, ça me fait trop de bien.

Le Confesseur. – Et avec les femmes ne l’as-tu jamais fait ?

Le Paysan. – Une seule fois avec une vieille.

Le Confesseur. – Raconte-moi cela et ne me cache rien.

Le Paysan. – J’étais une fois avec la vieille Rosalie, dans le grenier à foin. J’ai commencé à bander et j’ai dit : « Rosalie, y a-t-il longtemps que tu n’as plus eu d’homme ? » Elle m’a dit : « Ah salaud ! C’est-y bien Dieu possible ? Il y a au moins quarante ans. Et je n’en veux plus aucun. J’ai déjà soixante ans d’âge. » Je lui réplique : « Va, Rosalie, je voudrais bien voir, une fois, une femme nue ; déshabille-toi. » Elle dit ; « Non, je n’ai pas confiance, le diable pourrait venir. » Alors j’ai dit : « La dernière fois que tu l’as fait il n’est pourtant pas venu. » Alors j’ai tiré l’échelle, de façon à ce que personne ne puisse monter. J’ai tiré mon membre et je le lui ai montré. Elle l’a regardé et m’a dit : « Il est encore plus gros que celui de mon salaud de Jean. » Je lui dis : « Rosalie, maintenant, il faut me faire voir ton con. » Elle n’a rien voulu me montrer, mais je lui ai relevé les jupes par-dessus la tête et je l’ai bien regardée…

Le Confesseur. – Allons, la suite, qu’est-ce qui est arrivé ?

Le Paysan. – Elle avait une grande fente au bas du ventre. C’était violet comme une quetsche tardive et au-dessus il y avait un buisson de poils gris.

Le Confesseur. – Je ne te demande pas cela ; qu’as-tu fait ?

Le Paysan. – J’ai fourré ma saucisse dans sa fente jusqu’aux couilles qui n’ont pas pu y entrer. Dès que je fus dedans, Rosalie a commencé à remuer son ventre en avant et en arrière et m’a crié : « Prends-moi sous le cul, cochon ! Mets-y les mains et remue-toi comme moi. » Alors nous avons remué tous les deux, si bien que j’ai commencé à avoir chaud, et la Rosalie s’est tellement trémoussée que, sauf votre respect, elle a déchargé cinq ou six fois.



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