Le Club des Cinq au bord de la mer by Enid Blyton

Le Club des Cinq au bord de la mer by Enid Blyton

Auteur:Enid Blyton [Blyton, Enid]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Jeunesse
Publié: 2010-10-28T22:00:00+00:00


«Annie ! Claude ! Nous avons des nouvelles. »

« Alors le vieux grand-père avait dit la vérité ? murmura Annie. François, crois-tu que nous entendrons parler d’un naufrage demain ? Quelle horreur !

— C’est affreux ! ajouta Claude écoutant le gémissement du vent. Ce doit être épouvantable de sombrer dans la mer par une nuit pareille. Nous devrions aller jusqu’aux falaises pour porter secours aux rescapés.

— Avec cette tempête ! dit Mick, nous ne pourrions même pas approcher de la grève ! Les vagues sont tellement puissantes, nous serions emportés. »

Ils parlèrent longtemps. Enfin, Claude bâilla.

« Arrêtons-nous maintenant, dit-elle, sinon nous ne pourrons pas nous réveiller demain matin. D’ailleurs, nous n’irons pas explorer la tour demain, François, car nous avons promis à Mme Penlan de l’aider, c’est le jour des Barnies.

— Nous irons donc après-demain, je suis décidé. Yan a dit qu’il ne nous montrerait pas le chemin, car il a trop peur.

— J’ai très peur moi-même, dit Claude, je me demande ce que j’aurais fait si j’avais vu la lumière cette nuit du haut de la colline ! »

Les garçons retournèrent dans leur chambre. Ils s’endormirent très vite. Le vent continuait à gémir dans la triste nuit, mais ils ne l’entendaient plus. La balade dans la campagne sous la pluie les avait fatigués.

Le jour suivant fut un jour tellement fébrile, que les enfants n’eurent même pas le temps de se souvenir des événements de la nuit. Une seule chose leur rappela la réalité : durant le petit déjeuner, Mme Penlan, toujours aussi bavarde, leur demanda :

« Avez-vous bien dormi, malgré ce vent sifflant autour de la maison ? Moi, j’ai dormi comme un loir. M. Penlan aussi, d’ailleurs, il était si fatigué qu’il m’a dit ne pas avoir bougé de la nuit. »

Les enfants se firent du pied sous la table, mais personne ne dit rien. Ensuite, ils furent tous repris par leur activité : cueillir des fruits, éplucher des légumes, courir ça et là, transporter des caisses, des accessoires, des vêtements pour les comédiens, les aider à installer des chaises et des bancs pour les spectateurs et même recoudre des boutons aux costumes. Annie était débordée.

Yan vint, comme d’habitude, et Dago s’occupa de lui.

Mme Penlan lui fit faire toutes ses courses.

« Il est rapide comme l’éclair, lorsqu’il sait qu’il y a de bonnes choses à manger. »

On entendait la fermière dire : « Yan, va me chercher des œufs au poulailler, Yan, apporte-moi du bois », et cela toute la journée.

Les Barnies travaillèrent dur eux aussi, ils eurent une répétition pendant laquelle tout alla mal. Le gouverneur grondait, se fâchait, trépignait, et Annie se demandait s’ils n’allaient pas tous partir et le laisser là avec son spectacle.

D’abord, il y eut un concert donné par les pierrots ; puis une pièce mélodramatique, avec des méchants et des bons, des héros et une héroïne qu’on maltraitait, mais tout s’achevait dans la joie, et Annie se sentit soulagée. Clopinant devait donner un exemple de ses talents. Il passait sur la scène



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