Le Club des Cinq - 06 - Le Club des Cinq joue et gagne (1947) by Blyton Enid

Le Club des Cinq - 06 - Le Club des Cinq joue et gagne (1947) by Blyton Enid

Auteur:Blyton, Enid [Enid, Blyton]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2010-10-29T16:00:00+00:00


CHAPITRE XII

Coup d’œil sur une vieille carte

Il était seulement une heure et demie quand ils rentrèrent à la maison, puisqu’ils avaient déjeuné tellement tôt et étaient restés si peu de temps sur l’île. Maria fut très surprise de les voir arriver.

« Tiens, vous revoilà tous ! s’écria-t-elle. J’espère bien que vous n’allez pas me redemander à manger tout de suite, car il n’y a plus une miette à vous mettre sous la dent ici. Il faudra me laisser le temps de courir chez le boucher.

— Oh ! non, merci, Maria… nous avons eu notre pique-nique, dit tante Cécile. Et nous avions bien fait de préparer autant de sandwiches, car mon mari en a dévoré près de la moitié à lui seul. Il n’avait pas touché à cette bonne soupe que nous lui avions cuisinée. Et maintenant elle sera tournée.

— Ah ! les hommes ! Ce sont de vrais enfants.

— En vérité ! protesta Claude. Est-ce que vous vous imaginez que nous oublierions une de vos bonnes soupes, Maria ? Vous savez très bien que nous l’avalerions plutôt avant qu’elle soit cuite !

— C’est vrai, je ne peux pas vous accuser de chipoter votre nourriture, et Dagobert non plus. Vous vous entendez parfaitement à nettoyer les plats, vous cinq ! Mais où est donc Dagobert ?

— Je l’ai laissé dans l’île pour veiller sur papa », dit Claude. Maria la regarda avec surprise. Elle connaissait son affection débordante pour Dag.

« Vous êtes une bonne petite fille… de temps en temps, déclara-t-elle. Voyons, si vous avez encore faim parce que votre père a mangé la plus grande partie de votre déjeuner, allez donc regarder dans la boîte à biscuits. J’en ai cuit quelques-uns de vos préférés ce matin. Dépêchez-vous d’y goûter. »

C’était la méthode de Maria pour consoler les gens. Quand elle s’apercevait qu’ils avaient du chagrin, elle leur offrait aussitôt ce qu’elle avait de meilleur à ce moment-là dans son garde-manger. Claude ne se fit pas prier pour y courir.

« Ah ! vous êtes vraiment gentille, Maria, dit tante Cécile. Je me sens plus rassurée maintenant que Dag est là-bas. »

« Qu’est-ce que vous proposez comme occupations pour cet après-midi ? demanda Mick quand ils eurent fini les biscuits. Miam, c’était exquis. Je trouve que les cuisiniers devraient recevoir une décoration, comme les bons soldats, les hommes de lettres ou les savants. Je décernerais à Maria l’O. M. C. B.

— Qu’est-ce que c’est que ça ? dit François.

— L’Ordre du Mérite des Cordons Bleus. Qu’est-ce que tu croyais que c’était ? Oh ! Méfiez-vous des Cuiseurs de Biscuits ?

— Tu sais être vraiment bête quand tu veux, rétorqua François en riant. Bon, alors qu’est-ce que nous allons faire maintenant ?

— Explorons le tunnel de la carrière », proposa Claude.

François jeta un coup d’œil par la fenêtre. « Il va pleuvoir à torrents dans cinq minutes. Escalader les pentes de la carrière ne sera certainement pas facile avec de l’eau qui ruisselle partout. Mieux vaut attendre un jour de beau temps.

— Moi, j’ai une idée, s’écria Annie.



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