Le Châtelain De Falcon House by Carole Mortimer

Le Châtelain De Falcon House by Carole Mortimer

Auteur:Carole Mortimer [Mortimer, Carole]
La langue: fra
Format: epub
ISBN: 9782280203364
Google: coQAcgAACAAJ
Amazon: 2280203367
Éditeur: Éd. Harlequin
Publié: 2003-01-01T23:00:00+00:00


Et ce matin, tandis que le soleil éclairait les magnifiques paysages du Yorkshire, elle avait compris que la vie renaît sans cesse, et qu'il y a toujours un moment où l'on retrouve l'espoir. Elle savait qu'un avenir meilleur l'attendait. Elle le pressentait.

Comme elle songeait à cet avenir, un sourire se dessina à nouveau sur ses lèvres. Elle en prit conscience et devança, cette fois-ci, la réflexion que son hôte ne manquerait pas de lui faire :

— Je sais que je viens de sourire. Il n'y a rien de mystérieux à cela. Vous voulez que je vous dise pourquoi je souriais, Sam ? Voici : j'étais en train de penser à tous les malheurs que j'ai eus l'année passée, et je me disais qu'un avenir meilleur m'attendait Je le pressens, bien que je n'aie aucune idée de sa nature.

— Vous n'en avez aucune idée ?

Le regard émeraude, si fascinant, la scrutait intensément.

— Et vous ? questionna-t-elle. Vous en avez une idée, de cet avenir ?

Sans la quitter un instant des yeux, il poursuivit sur un ton énigmatique :

— Si nous pouvions connaître notre futur, voudrions-nous savoir de quoi il sera fait ?

La conversation prenait un tour presque métaphysique. Crys pensa qu'il valait mieux éviter un entretien trop sérieux, et préféra changer complètement de sujet.

— Qu'est-ce qui vous ferait plaisir comme déjeuner ?

— Vous vous êtes déjà occupée du dîner, hier. Vous n'allez pas vous remettre aux fourneaux! Vous n'êtes pas venue ici pour faire la cuisine... J'ai envie de vous emmener dans un pub très sympathique qui se trouve à deux kilomètres d'ici. On y mange très bien, vous verrez.

Crys fronça les sourcils, pensive. Faire une promenade dans les landes en compagnie de cet homme était une chose. Aller au restaurant en était une autre.

Cela ressemblait à un rendez-vous sentimental. Devait-elle accepter ? Cette invitation n'était-elle pas de nature à l'engager dans une relation ambiguë ? Elle hésitait. Au bout d'un moment, elle finit par demander :

— N'avez-vous pas un travail en cours ? Une occupation quelconque ?

— Non. Ni occupation, ni travail pour le moment. Je viens tout juste de terminer un... projet, et je dispose de quelques semaines de liberté.

— D ne faut pas que vous vous croyiez obligé de vous occuper de moi pour la seule raison que je suis l'amie de Molly... En quelque sorte, par politesse.

— Mais non, voyons ! Vous ai-je donné l'impression d'être un homme obsédé par la politesse ?

— Non, répondit-elle en riant. C'est vrai.

— Eh bien, acceptez donc simplement cette invitation, grommela-t-il d'un ton bonhomme.

Elle hésita encore un instant.

— D'accord, finit-elle par dire. A quelle heure souhaitez-vous aller à ce pub ? J'aimerais bien pouvoir me laver les cheveux d'ici là. Je n'en ai pas eu le temps ce matin.

— Nous partirons vers midi et demi. Cela vous va ?

— Parfait, dit-elle, satisfaite. Faut-il avoir une tenue particulière ?

— Mais non ! Nous sommes à la campagne. Habillez-vous comme vous voulez !

Les étranges et fascinants yeux verts la scrutaient avec une expression amusée.



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