La vengeance du dragon by E.E. Knight - L'âge du feu - 2

La vengeance du dragon by E.E. Knight - L'âge du feu - 2

Auteur:E.E. Knight - L'âge du feu - 2 [E.E. Knight - L'âge du feu - 2]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


CHAPITRE 17

Ondée était assis dans sa salle de réception, les tablettes posées sur ses genoux.

— C’est certes un sacrifice, mais je suis prêt à le faire pour notre bien. Lis ces mots avec moi une dernière fois, Wistala.

Si les mots en question étaient impressionnants, la pièce ne l’était guère. Selon les dires d’Ondée, elle avait autrefois renfermé de magnifiques sièges et divers trophées sous forme de heaumes, de fourreaux et d’armes qui avaient appartenu à son grand-père - tous vendus depuis longtemps. Seule restait sa ceinture de guerre, tendue sur le mur derrière la très ordinaire chaise placée contre le mur, en face de la porte en voûte. Elle était démunie des dorures qui l’ornaient jadis.

Mais une bonne lumière entrait par les étroites fenêtres. Yari-Tab protesta quand on la délogea de l’appui de la fenêtre ensoleillé au cours des préparatifs.

— Tu devrais peut-être aller dans la pièce attenante jusqu’au départ des nains, Wistala. Je ne veux pas alarmer nos invités.

Wistala enfonça une griffe dans un nœud du bois et ouvrit une porte avec un grincement. Elle la referma et découvrit qu’elle avait au travers du trou une vue admirable sur une grande partie de la salle.

— Tu peux les faire rentrer maintenant, Yéo Lessop, annonça Ondée.

Le garçon dégingandé vêtu d’habits neufs et de sa première paire de chaussures de majordome haussa les sourcils de surprise quand il entendit son titre. Il fit une courte révérence et se retourna.

— Forstrel, dit Ondée. Quand tu es à la cour, termine toujours tes révérences puis occupe-toi de tes affaires.

— Je m’excuse.

— Nul besoin d’excuses. Je te prie seulement de faire les choses convenablement, Yéo Lessop.

Cette fois, le jeune homme fit une révérence et se releva complètement avant de disposer.

Quelques instants plus tard, deux nains entrèrent dans la pièce. Ils portaient des tenues de cheval et de longs foulards tissés de motifs en losange. Leurs visages étaient masqués derrière du cuir raidi et leurs barbes recouvertes de gaze. Ils ôtèrent leurs chapeaux et s’inclinèrent. Celui qui se tenait le plus en avant était un peu plus grand et lourd que son compagnon. Sa ceinture était garnie de pièces d’or.

— Ah, des messagers de la Compagnie, lança Ondée depuis sa chaise toute simple. Je suppose que la somme que j’ai envoyée était adéquate si vous êtes là aujourd’hui.

— Oui, monsieur, répondit le premier en un parl assuré.

— Eh bien, voilà tout de même une pièce d’argent hypate pour chacun d’entre vous, en récompense de votre promptitude. À qui ai-je l’honneur de m’adresser ?

Les deux masques se tournèrent l’un vers l’autre.

— Les signes du Diadème ne suffisent pas ? demanda le premier nain. Nous pouvons vous montrer nos sceaux, si vous le souhaitez.

— Nul besoin. Je veux seulement être sociable.

— Elgé, monsieur, et voici mon neveu Embé. Nous sommes honorés.

— Puis-je vous appeler ainsi ?

— Bien sûr, monsieur.

— Elgé et Embé, ce paquet et la lettre qui l’accompagne doivent arriver intacts à la bibliothèque impériale de Thallia. Y êtes-vous déjà allés ?

— Je connais bien Thallia, monsieur, dit Elgé.



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