La fête-spectacle by Gérard Toffin

La fête-spectacle by Gérard Toffin

Auteur:Gérard Toffin [Toffin Gérard]
La langue: fra
Format: epub
Tags: fête (ethnologie), Népal, fête-spectacle, Katmandou, Inde, Vishnu, Mahâbhârata, Kûmâri, Jyâpu, Bhairava, monde himalayen, Himalaya
ISBN: 9782735116584
Éditeur: Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Publié: 2019-05-05T14:16:23+00:00


Notes

1 Lors de la Fête de la Vache, Sâ Pâru en néwari, qui se déroule le premier jour de la quinzaine sombre de Bhâdra, les Néwar de Bhaktapur construisent des mannequins funéraires représentant le défunt mort au cours des derniers mois. Ces mannequins font le tour de la ville. À Katmandou, les rituels funéraires diffèrent : ce sont des enfants déguisés et grimés en vache qu’on envoie faire le tour de la cité, pour forcer la porte du paradis (Anderson, 1971 ; Toffin, 1984).

2Vanegu signifie « aller ».

3 Mary Slusser (1982 : 106-105) indique que le upâkhû vanegu est également célébré à Hadigaon et à Deopatân, deux vieilles localités néwar situées dans la périphérie de Katmandou. En revanche, cette procession funéraire n’a pas cours à Lalitpur et à Bhaktapur.

4 Ces piles d’aliments sont à rapprocher des « monts de nourriture », annakûta, surtout de riz, que l’on connaît dans les rituels hindous.

5 Le panthéon néwar comprend une autre mère divine imaginée comme une Dâkinî. C’est Gyâna Dâkinî, ou Jnânadâkinî, la mère de Bumdyah/Râto Matsyendranâth. La déesse Mhaipi-Ajimâ de Katmandou serait une forme de cette divinité ; elle requiert des sacrifices sanglants (Owens, 1995 : 209).

6 La procession est également appelée câhsijyâ en néwari, mot spécifique dont nous ignorons l’étymologie.

7 Dans bau mata, le mot bau, désigne en fait dans les rituels néwar un plat d’offrandes destinées aux morts et aux mauvais esprits. Le récipient qui contient ces aliments est appelé bau pa et le lieu de rejet bau gâh. Le point de départ de la procession correspond au point précis où tous les douze ans le roi échangeait un sabre avec un danseur masqué représentant Bhairava/ Bhadrakâlî. Cf. Toffin (1993).

8 Selon une variante de la légende d’origine de la fête (cf. chap. 3), ce lac serait né de l’eau qui aurait coulé une fois arrachés les poteaux auxquels on avait attaché Indra lors de son emprisonnement (Pruscha, 1975, t. 1 : 255).

9 Cette version bouddhiste affirme que c’est la mère d’Indra qui envoya son fils chercher des fleurs pârijât pour vénérer Vasundharâ (Vasundharâ vrat). À Bhaktapur, une autre variante affirme que c’est le fils d’Indra, Jayanta, qui descendit sur terre et fut fait prisonnier. Il fut sauvé des démons râksahas par Indra et son éléphant (Pulu Kisi). Selon cette version, la divinité exposée durant l’Indra Jâtrâ les bras en croix ne serait donc pas Indra, mais son fils – une manière de conserver toute sa dignité au roi des dieux. Dans cette ville, les démons responsables de la capture de Jayanta (Yamâdyahcâ) sont représentés par un vase, mu pâtra, qui est porté en procession tard dans la nuit.

10 Ce cortège ne doit en aucun cas rencontrer le porteur de masque Dâgim sur son chemin, sinon ce dernier mourrait. Les Mânandhar de Bhaktapur organisent durant l’Indra Jâtrâ une procession semblable, appelée yã mata, en l’honneur des morts.

11 Certains Jyâpu de Katmandou vénèrent leur divinité lignagère digu dyah le quatorzième jour de Bhâdra, pendant l’Indra Jâtrâ.

12 La déesse Vasundharâ, qui ne boit



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