La découverte du bonheur by Cartland Barbara

La découverte du bonheur by Cartland Barbara

Auteur:Cartland, Barbara [Cartland, Barbara]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


Rakemoore arriva chez le duc pour déjeuner, avec sa ponctualité coutumière.

Son hôte le reçut avec de grandes effusions de joie.

Le marquis ne se doutait naturellement pas de l'immense agitation qui avait précédé son arrivée.

Le duc avait convoqué son régisseur et inspecté avec lui plusieurs fermes, certain qu'à son retour, vers midi, sa fille serait là.

Ne l'ayant pas vue descendre à l'heure du petit déjeuner, il s'était souvenu qu'elle souffrait la veille de migraine et, loin de s'inquiéter, avait supposé qu'elle faisait la grasse matinée de façon à paraître dans tout son éclat devant le marquis. N'avait-il pas lui-même exigé qu'elle fût éblouissante ?

Le duc était parfaitement au courant des liaisons du marquis. Il les savait tapageuses, nombreuses et avec des beautés du plus grand mondé — et la haute société de Londres en comptait beaucoup.

Il se doutait aussi que ce brusque désir de mariage de Rakemoore avait quelque rapport avec lady Wisbourne car, à y bien réfléchir, leur aventure ne pouvait faire aux deux amants qu'un tort infini.

Enfin, peu importait du moment que Rakemoore épousait Lavinia.

La nuit précédente, en songeant aux protestations de sa fille, il avait conclu : « Bagatelles ! Juste un peu de nervosité... » Toute jeune fille se serait comportée de cette manière à la veille d'une rencontre si décisive.

« Comment pourrait-elle sérieusement refuser l'homme le plus courtisé de toute l'Angleterre ? s'était-il demandé. Voyons, ce serait incongru ! »

Et d'avance, il se réjouissait des mines envieuses que provoquerait, dans toute la région la nouvelle de ce mariage. Depuis des années, tant de mères rêvaient du marquis pour leurs filles !

« Il y aura des pleurs et des grincements de dents, pensait-il, épanoui de joie, mais cela ne changera rien!»

Et il avait décidé de passer la toilette de sa fille en revue le lendemain, pour être sûr que rien ne clochait.

Il déplorait seulement qu'Ila n'ait pas eu le temps d'aller à Londres acheter les tenues qu'elle porterait pendant la saison... Cependant, il s'était brusquement rappelé une chose: sa sœur, qui devait chaperonner Ila, avait envoyé, à peine une semaine auparavant, une robe et un manteau de voyage, et prévenu qu'elle avait commandé un certain nombre de robes... Ila pourrait les porter en attendant de rendre elle-même visite aux couturiers de Bond Street. « Voilà qui est parfait ! » s'était dit le duc, d'autant qu'il connaissait le goût parfait de sa sœur.

Dès son retour des fermes, il avait dit au maître d'hôtel:

— Veuillez dire à lady Lavinia que je l'attends dans mon bureau !

— Très bien, Votre Seigneurie.

On avait expédié un valet de pied au premier, tandis que le maître d'hôtel en personne se rendait à la bibliothèque, sachant que sa jeune maîtresse, qui lisait beaucoup, pouvait s'y trouver.

Or, une dizaine de minutes plus tard, les serviteurs avaient informé le duc que lady Lavinia demeurait introuvable.

— Que voulez-vous dire ? Comment ça... nulle part ? avait crié le duc, furieux. Elle est certainement dans la maison ! Sinon, elle est du côté des écuries ! Espèces



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