JUST FOR YOU TOME 1 (French Edition) by MELODY JANE-IRIS

Auteur:MELODY JANE-IRIS [JANE-IRIS, MELODY]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2021-12-19T23:00:00+00:00

CHAPITRE 22

Vicky

Les flics se garent dans la cour, sortent de leurs véhicules et braquent leurs fusils d’assaut sur nous. Mon sang se glace et je me pétrifie.

Là, je viens de passer de la chaleur torride au froid extrême en une fraction de seconde.

— Levez les bras en l’air ! nous ordonne leur chef en s’avançant vers nous avec une expression menaçante.

Nous nous exécutons gentiment. Je jette un coup d’œil à Aïden qui, contrairement à moi, ne manifeste aucune peur.

Le flic s’adresse à lui :

— Monsieur, veuillez décliner votre identité !

— Aïden Price, lui dit-il en souriant, comme si la situation l’amusait. Je suis ici chez moi. Il s’agit d’une fausse alerte. J’ai simplement oublié de couper l’alarme.

Le flic fronce les sourcils d’un air pas convaincu.

Comme si Aïden, avec son costume à dix mille dollars, ressemblait à un malfrat ! Non mais franchement…

— Montrez-moi vos papiers ! lui intime le flic en aboyant.

Une petite piqûre contre la rage ne lui ferait pas de mal, à celui-là.

Aïden fait preuve d’un sang-froid remarquable, ne montrant pas la moindre inquiétude. Je ne sais pas comment il fait. Parce que moi, je ne peux m’empêcher de trembler en voyant toutes ces armes pointées sur nous. Surtout que les flics à l’autre bout des fusils me paraissent plutôt nerveux.

Aïden, lui, reste impassible et immobile.

— Mon portefeuille se trouve dans la poche intérieure de ma veste ! explique-t-il au flic.

Le policier se tourne vers ses hommes et leur hurle :

— Restez calmes !

En leur beuglant dessus comme ça, comment peut-il espérer qu’ils se tiennent tranquilles ?

Puis il s’adresse à Aïden sur un ton plus mesuré.

— Quant à vous, Monsieur, veuillez sortir votre portefeuille sans geste brusque.

Aïden récupère son portefeuille lentement, en extirpe ses papiers et les confie au policier. Le flic les étudie avec attention et fronce les sourcils.

— Cette propriété est censée appartenir à un certain Charles Price. Or, sur votre pièce d’identité, il est mentionné Aïden Price. Pourriez-vous m’expliquer pourquoi ?

— Charles Price est mon père ! Après son incarcération, mes frères et moi avons hérité de tous ses biens ! rétorque Aïden.

Le flic fronce les sourcils.

— Je dois vérifier vos dires. Veuillez m’attendre ici, sans bouger ! marmonne le policier, mécontent d’avoir été dérangé pour rien.

Parce que je suis persuadée qu’il sait qu’Aïden lui dit la vérité. Mais comme il ne veut pas perdre la face devant ses collègues, il fait du zèle.

Les mecs et leur foutue virilité, je vous jure !

Celui-ci rejoint donc son véhicule afin d’aller contrôler l’identité d’Aïden. Il revient vers nous cinq minutes plus tard, ordonnant au passage à ses collègues de rengainer leurs armes et de remonter dans leur véhicule.

Moi, je respire enfin.

Le flic rend ses pièces d’identité à Aïden.

— Tout est en règle, Monsieur Price !

Puis il se tourne vers moi et me sourit poliment.

— Désolé de vous avoir effrayée avec nos armes, Madame. Mais on ne sait jamais à qui on a affaire.

Il m’a foutu la trouille de ma vie, et il croit qu’il va s’en tirer

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