JULES & STEPHAN : au-delà des apparences. (French Edition) by V.D PRIN

JULES & STEPHAN : au-delà des apparences. (French Edition) by V.D PRIN

Auteur:V.D PRIN [PRIN, V.D]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2014-10-25T22:00:00+00:00


CHAPITRE VII

Quand Jules arriva chez sa mère, elle était devant la télévision, et l’attendait. Avant d’entrer dans le salon, il enleva son illusion. Son corps sembla soupirer de plaisir en redevenant normal.

Elle se leva dès qu’elle l’entendit.

— Comment ça va, Julius ?

Elle l’enlaça et caressa ses cheveux. Ceux-ci s’enroulèrent autour de sa main, et la caressèrent doucement. Quand elle voulut la retirer, ils la lâchèrent et revinrent virevolter doucement autour de Jules, avant de s’arrêter. Les propres cheveux de sa mère étaient venus lui caresser le visage avec amour.

— Vous avez réussi à ramener l’enfant à ses parents ?

— Oui, maman. Tu aurais vu leur bonheur, tu en aurais pleuré. Je dois t’avouer que moi-même, j’ai eu la larme à l’œil

— Tu as toujours été un grand sentimental, mon Julius. Et avec ton collègue, ça s’est bien passé ? Assieds-toi, tu dois être fatigué.

— Merci, maman. Et oui, avec Stephan, nous avons réussi à nous entendre. Finalement, il n’est pas comme je le croyais. Nous avons même formé une bonne équipe.

— Et c’est tout ? demanda-t-elle, curieuse.

— Oui, maman, c’est tout.

Il racontait beaucoup de choses à sa mère, mais il avait des limites qu’il ne franchissait pas. Sa vie sexuelle en était une.

— Ah ! Dommage. Tu as faim ?

— Non, ça va. Les grands-parents sont couchés, j’imagine.

— Oui. Maman et sa nouvelle lubie pour le yoga épuisent papa.

— Ça leur fait du bien. Ils sont solides !

— Oui, je sais. Mais ils vieillissent tous les deux. Tu restes avec nous tout le week-end ?

— Non, ma petite maman. J’ai prévu d’inviter des amis chez moi pour regarder le match de foot. Et j’ai également invité Stephan.

— Ah ! Tu ne renonces pas, alors ?

— Si. Mais je veux être ami avec lui. Et peut-être qu’en nous fréquentant, il se mettra à éprouver un tendre sentiment pour moi.

— Si tu l’amenais à la maison, je pourrais te le dire. Je sais parfaitement que même s’il t’envoyait des signaux, tu ne verrais rien. Nous voyons toujours ce qui se passe pour les autres et jamais pour nous.

— Je sais, mais je ne pense pas me tromper. Mais si je peux, je l’amènerais.

— Oui, j’aimerais beaucoup le connaître. Je pense, et tu vas sûrement dire que c’est idiot, que si tu es aussi attiré par lui, c’est que lui-même l’est par toi.

— J’aimerais bien !

Il se mit à bâiller.

— Va te coucher mon grand, tu es fatigué.

— C’est vrai.

Il ne fit même pas l’effort de dire le contraire, sa mère le connaissait trop bien. Ce fut avec un soupir heureux qu’il se coucha dans son lit sans avoir pris la peine de passer par la salle de bain. Il était fatigué, l’adrénaline qui l’avait maintenu en forme jusqu’à ce qu’il rende l’enfant s’était épuisée, ainsi que l’énergie qu’il lui avait fallu pour maintenir son illusion alors que son corps excité comme jamais auparavant ne demandait qu’à apparaître dans sa glorieuse beauté. Retravailler avec Stephan serait sûrement trop lourd à supporter vu les sentiments qu’il éprouvait pour lui.



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