[Journal d'une princesse 10] pour la vie by Meg Cabot

[Journal d'une princesse 10] pour la vie by Meg Cabot

Auteur:Meg Cabot [Cabot, Meg]
La langue: fra
Format: epub
Tags: - Divers
ISBN: 9782012015944
Publié: 2009-01-05T00:00:00+00:00


Lundi 1er mai, 11 heures du soir, à bord du yacht royal de Genovia, le Clarisse 3, sur ce truc qui dépasse à l’avant du bateau, là où Leo et Kate se tenaient dans Titanic, quand Leo disait qu’il était le roi du monde. Je ne sais plus comment ça s’appelle, je suis nulle en termes marins, mais il fait super froid et je regrette de ne pas avoir pris de manteau

Oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu !

O.K. Il ne faut pas que j’oublie de respirer.

INSPIRE. EXPIRE. INSPIRE. EXPIRE. INSPIRE. EXPIRE.

Bon. Je vais essayer de raconter ce qui s’est passé.

Au début, tout s’est déroulé comme prévu. Je suis sortie de ma cabine au moment où Madonna chantait « Lucky Star », mon diadème a tenu en place, tout le monde a applaudi et tout était super beau, en particulier les fleurs – Grand-Mère et Vigo se sont fait du souci pour rien – et, à ma grande surprise, j’ai vu que mon père était venu exprès de Genovia, dans son jet privé, c’est-à-dire qu’il avait pris du temps sur la campagne électorale pour assister à mon anniversaire !

Oui, oui, oui, il était là. Il se tenait derrière un énorme bouquet de roses, et quand je suis arrivée, il s’est avancé vers moi et a prononcé un discours, dans lequel il disait que j’étais une fille – et une princesse – formidable. À vrai dire, je n’ai pas tout entendu, tellement j’étais émue.

Mais ce n’est pas tout. Une fois qu’il a fini de parler, il m’a serrée dans ses bras et il m’a offert un ÉNORME écrin en velours noir avec à l’intérieur un diadème qui scintillait de mille feux. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais l’impression de l’avoir déjà vu, et c’est alors que mon père a expliqué à tout le monde qu’il s’agissait du diadème que portait la princesse Amélie Virginie sur le portrait d’elle que j’ai accroché dans ma chambre. Si quelqu’un méritait d’avoir ce diadème en sa possession, a poursuivi mon père, c’était moi. Il avait disparu pendant près de quatre cents ans, et il l’a fait chercher dans tout le palais. On a fini par le découvrir dans un coin sombre de la salle des joyaux, et mon père a demandé à ce qu’on le nettoie pour moi.

N’est-ce pas adorable ?

Bref, son geste m’a tellement touchée qu’il m’a fallu cinq minutes au moins pour sécher mes larmes. Puis il en a fallu cinq autres à Paolo pour retirer mon ancien diadème et me mettre le nouveau sur la tête.

Vous savez quoi ? Il me va nettement mieux, et j’ai l’impression qu’il ne va pas tomber, celui-là.

Après, tout le monde est venu me féliciter et me remercier, et ça n’a été que « Merci beaucoup de m’avoir invité », « Vous êtes superbe, ce soir ! », « Les beignets sont délicieux », etc.



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