Je bois, je fume et je vous emmerde by Professeur Choron

Je bois, je fume et je vous emmerde by Professeur Choron

Auteur:Professeur Choron [Choron, Professeur]
La langue: fra
Format: epub
ISBN: 9782374980027
Google: qwtFDQAAQBAJ
Éditeur: Wombat
Publié: 2016-10-18T22:00:00+00:00


— Poétique conclusion… Êtes-vous révolté par les mutilations sexuelles qui se pratiquent encore dans certaines ethnies ?

— Certains rites veulent effectivement qu’on enlève le clitoris des filles comme on enlève une dent de sagesse. Le bon côté de la chose est que la dent de sagesse ne troue plus les petites culottes. Son mauvais côté, c’est qu’avec une dent en moins, quand les grandes lèvres sourient, le résultat n’est pas très joli.

J’ai connu pendant la guerre d’Indochine une mutilation sexuelle qui concernait les mâles. Quand les Viets nous faisaient prisonniers, ils nous coupaient le sac de couilles. Ils le vidaient ensuite de son contenu et le cousaient sur la bouche du prisonnier. Ce dernier soufflait dedans et le sac grossissait comme un beau ballon rouge. Les Viets se marraient. Il s’agissait là d’une mutilation récréative, aussi nécessaire que le théâtre aux armées, pour entretenir le bon moral des guerriers.

Dans notre pays, il existe aussi l’ablation des seins pour interdire aux dames de se faire titiller les tétons. Cette pratique barbare, heureusement, s’est raréfiée. Désormais elle ne demeure courante que pour des raisons médicales : dès qu’un sein est véreux, on arrache le fruit et on le jette, pour qu’il ne pourrisse pas l’autre.

Autre mutilation sexuelle : les coups de pied aux culs qui les mettent en compote. Et un cul en compote ne fait plus bander personne.

— Et l’amour là-dedans ?

— Médite bien ce proverbe, petit con : « La magie du premier amour est d’ignorer qu’il cesse dès qu’on a les couilles vides. » Autrement dit, dès que l’acte est accompli : « Excuse-moi, chérie, faut que je te quitte, dans la vie je suis marchand de frites et, tu sais, quand c’est dans l’huile, ces choses-là ça n’attend pas… » La petite dame va alors se laver, puis s’allonge sur le dos, cuisses écartées, en attendant le prochain Grand Amour qui viendra se vidanger.

L’amour avec un grand A n’existe donc pas. C’est toujours avec un grand O et du poil autour, plus un grand I qu’on rentre à l’intérieur.

Quand j’étais ado, mon expérience sexuelle se limitait à la branlette. Or je rencontre un jour sur mon chemin une demoiselle à laquelle je propose de nous étendre dans l’herbe du fossé. Sitôt étendue, sitôt je suis dessus, m’agitant nerveusement sur son corps. Et voilà-t’y pas que chaque mouvement de mes reins est rythmé par un prout sonore et olfactif. J’étais donc convaincu que les femmes manifestaient leur plaisir en pétant allègrement. J’ai appris plus tard qu’il s’agissait seulement d’un phénomène naturel : ma bite qui compressait l’air dans le vagin pour l’en chasser bruyamment. En somme, notre accouplement ressemblait beaucoup au système de la pompe à vélo. Ce jour-là, avec la demoiselle, autant dire qu’on aurait pu regonfler un pneu de tracteur !

— Quelle belle image champêtre. Ça vaut largement les Glaneuses de Millet.

— Si on regarde bien le tableau, ce ne sont pas des glaneuses. Ce sont deux vieilles dames souffrant d’un lumbago et se rendant chez le rebouteux.



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