Iron Man: Mon Voyage Au Paradis Et En Enfer Avec Black Sabbath by Tony Iommi

Iron Man: Mon Voyage Au Paradis Et En Enfer Avec Black Sabbath by Tony Iommi

Auteur:Tony Iommi [Iommi, Tony]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Autobiographie, Biographie, Drogue, Hard Rock, Histoire, Metal, Musique, Guitariste, Heavy Metal, Groupe
ISBN: 9782357792159
Éditeur: Camion Blanc
Publié: 2012-01-01T23:00:00+00:00


47. Où Bill a les boules

Dans l’avion qui nous emmenait à Miami, nous nous sommes demandé : « Mais pourquoi il n’y a personne, dans cet avion ? »

En fait, nous nous dirigions droit sur une tornade, et tout le monde évacuait les lieux. Nous nous sommes dit : « Tout le monde s’en va, et nous, on arrive ! »

A notre arrivée, tout était barricadé par des planches. Nous avions loué la maison de Barry Gibb, mais nous avons commencé par passer trois jours à l’hôtel, parce que c’était dangereux ailleurs. Ils avaient complètement barricadé le bâtiment. En prévision de l’ouragan, il fallait remplir sa baignoire et ne pas quitter l’hôtel. Ils avaient prévu des sandwichs, mais ils ont bien entendu fini par être à court de vivres. Un jour, Geoff et moi étions sur le balcon comme deux idiots, à regarder les arbres se balancer. Puis nous avons entendu : « Hé, vous deux ! Rentrez dans la chambre ! Quittez ce balcon ! »

C’était la police.

« Espèces d’idiots, rentrez dans la chambre ! »

Ça faisait peur. Ils ont même fini par nous dire : « C’est trop tard pour évacuer, vous devez rester là. Allez aux abris. »

Nous nous sommes dit : « Oh mon Dieu, c’est la fin ! »

L’ouragan nous a simplement frôlés. Il y a eu des lampadaires arrachés, des feux de signalisation arrachés et des arbres déracinés, mais il ne s’est pas abattu dans toute sa force. Néanmoins, c’était assez violent pour nous flanquer la frousse.

Nous avons passé plusieurs mois dans la maison de Barry Gibb. Lui était allé s’installer ailleurs. Nous avons fait comme à L.A. : nous avons installé un studio de répétition avec tout notre matériel. Nous avons demandé à Craig Gruber de venir : c’était un bassiste qui avait joué dans Rainbow, comme Ronnie. Nous avons gardé Geoff, car nous nous entendions si bien que nous lui avons fait faire un bout d’essai aux claviers. Il était plutôt novice en la matière, mais cela suffisait pour ce que nous voulions : jouer les accords et trouver des idées concernant ce qu’il devait jouer derrière les accords.

Nous avons écrit d’autres trucs, mais sans Geezer cette fois. Bill et moi n’étions pas à l’aise, parce que nous étions tellement habitués à travailler avec lui. Nous avions l’impression que tout cela n’était que temporaire, tant nous espérions encore que Geezer reviendrait. C’était dur, mais nous avons tenu bon. Les compositions avançaient bien, et nous avons rapidement eu de quoi remplir un album.

Bill buvait vraiment beaucoup. Sa femme était avec lui, et elle aussi buvait beaucoup. Le matin, Bill se réveillait, en pleine forme, et prenait une bière dans le frigo, puis une autre, et encore une autre. Je lui demandais : « Bill, tu en as bu combien ? »

« Oh, juste deux. »

Mais il en était plutôt à dix. On a pris l’habitude de dire : « Il n’en n’est qu’à deux. »

Au fil de la journée, plus il buvait, plus son humeur évoluait : après une première phase agréable, il devenait vraiment maussade.



Télécharger



Déni de responsabilité:
Ce site ne stocke aucun fichier sur son serveur. Nous ne faisons qu'indexer et lier au contenu fourni par d'autres sites. Veuillez contacter les fournisseurs de contenu pour supprimer le contenu des droits d'auteur, le cas échéant, et nous envoyer un courrier électronique. Nous supprimerons immédiatement les liens ou contenus pertinents.