Histoire des Vampires by Histoire

Histoire des Vampires by Histoire

Auteur:Histoire [Histoire]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 1820-10-21T23:00:00+00:00


↑ C’est ce même officier qui a écrit la relation de cette aventure.

CHAPITRE VIII.

Histoire d’un autre Vampire de Kisilova. — Apparitions du Vampire Arnold-Paul. — Mort de Stanoska, sucée par un jeune Vampire, etc.

* * *

Le marquis d’Argens raconte, dans sa cent trente-septième lettre juive, une histoire de Vampire qui eut lieu au même village de Kisilova, à trois lieues de Gradisch. Ce qui doit le plus étonner dans ce récit, c’est l’espèce de crédulité de ce fameux d’Argens pour un fait qu’il n’avait pas vu, et qui ne présente aucun caractère satisfaisant d’authenticité.

On vient d’avoir en Hongrie, dit l’écrivain philosophe, une scène de Vampirisme, qui est dûment attestée par deux officiers du tribunal de Belgrade qui ont fait une descente sur les lieux, et par un officier des troupes de l’empereur à Gradisch, qui a été témoin oculaire des procédures.

Au commencement de septembre mourut, dans le village de Kisilova, un vieillard âgé de soixante deux ans. Trois jours après qu’il fut enterré, il apparut à son fils pendant la nuit, et lui demanda à manger : celui-ci en ayant apporté, le spectre manga ; après quoi il disparut.

Le lendemain le fils raconta à ses voisins ce qui lui était arrivé ; et le fantôme ne se montra pas ce jour-là ; mais la troisième nuit il revint demander encore à souper. On ne sait pas si son fils lui en donna ou non ; mais on le trouva le lendemain mort dans son lit. Le même jour cinq ou six personnes tombèrent subitement malades dans le village, et moururent l’une après l’autre en fort peu de temps.

Le bailli du lieu, informé de ce qui se passait, en fit présenter une relation au tribunal de Belgrade, qui envoya à ce village deux de ses officiers avec un bourreau pour examiner l’affaire. Un officier impérial s’y rendit de Gradisch pour être témoin d’un fait dont il avait si souvent ouï parler.

On ouvrit les tombeaux de tous ceux qui étaient morts depuis six semaines : quand on en vint à celui du vieillard on le trouva les yeux ouverts, d’une couleur vermeille, ayant une respiration naturelle, cependant immobile et mort ; d’où l’on conclut que c’était un insigne Vampire. Le bourreau lui enfonça un pieu dans le cœur : on fit un bûcher et l’on réduisit en cendre le cadavre.

On ne trouva aucune marque de Vampirisme ni dans le corps du fils, ni dans celui des autres morts.

« Grâces à Dieu, ajoute le marquis d’Argens, nous ne sommes rien moins que crédules ; nous avouons que toutes les lumières de physique que nous pouvons approcher de ce fait ne découvrent rien de ses causes : cependant nous ne pouvons refuser de croire véritable un fait attesté juridiquement et par des gens de probité… »

Le même écrivain rapporte ensuite une aventure qui eut lieu en 1732, et qu’il avait alors publiée dans le n° 18 du Glaneur.

Cette aventure est trop fameuse pour n’être pas insérée dans cet ouvrage.

Dans un canton de la Hongrie,



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