Fantômette Amoureuse by Georges Chaulet

Fantômette Amoureuse by Georges Chaulet

Auteur:Georges Chaulet [Chaulet, Georges]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Jeunesse
Éditeur: Hachette Jeunesse
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


On surveille le D.J.

Francis Thème retire son veston, dénoue sa cravate et s’assied pesamment sur son fauteuil directorial. Il défait l’emballage d’un chewing-gum à la nicotine, puisqu’il a décidé de ne plus fumer, lorsque sonne le téléphone posé sur son bureau. Une voix féminine s’adresse à lui.

— Monsieur Francis Thème ? Bonjour ! Je suis Folie Liane, l’attachée de presse d’Eurofilm… Vous êtes bien le propriétaire de la Paire de Baffles ?

— Certainement. Que puis-je faire pour vous, mademoiselle Folie ?

— Voilà. Nous allons produire un film musical, Les Coulisses du Trombone et nous aurions voulu nous assurer le concours de votre disc-jockey qui nous a semblé excellent.

— Ray Volvert ?

— Lui-même. Pensez-vous qu’il accepterait de participer au tournage ?

— Oh ! C’est probable. Mais avant il faudrait régler les questions de contrats…

— Bien entendu. Nous allons discuter de tout cela. Comment puis-je le contacter ?

— Attendez, je vais vous donner son numéro de portable… C’est le 1, 2, 3, 4, 5 et la suite.

— C’est noté. Merci mille fois, monsieur Thème.

— À votre service !

Fantômette compose le numéro qu’elle vient d’obtenir, attend, écoute.

— Allo ? Ici Ray Volvert.

— Bonjour ! Je suis Folie Liane, attachée de presse aux productions Eurofilm. Nous aimerions que vous acceptiez de participer à notre prochaine comédie musicale. Est-ce qu’un rôle vous intéresserait ?

Il se produit un instant de silence, puis la voix mélodieuse du D.J. interroge :

— Que devrais-je faire exactement ?

— Eh bien, jouer votre rôle habituel. Animer l’ambiance d’une boîte de nuit.

— Et quel serait mon cachet ?

— Ah ! c’est une question à laquelle je ne peux pas répondre au téléphone. Il faudrait que nous nous rencontrions. Est-ce que je peux passer chez vous pour en discuter ?

Autre instant de silence.

— Écoutez, je préfère qu’on se voie ailleurs.

Fantômette se mord les lèvres.

« Ah ! Il se méfie, le coquin. Pas bête, le gars, pas bête du tout. Je vais peut-être avoir du mal à obtenir son adresse. »

Elle répond :

— Ma foi, cher Ray, nous pouvons nous donner rendez-vous à l’endroit de votre choix. Aucun problème.

— O.K. ! Alors on se voit à onze heures, au café Dubrézil, en face de la gare. Attaleur !

— Entendu !



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