des favorites by Dictionnaire

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Auteur:Dictionnaire [Dictionnaire]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Pygmalion
Publié: 2016-01-24T23:00:00+00:00


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Mailly-Nesle (Diane-Adélaïde de)

Louis XV (1710-1774)

Voir Lauragais (Diane-Adélaïde de Mailly-Nesle, duchesse de)

Mailly-Nesle (Louise-Julie de)

Louis XV (1710-1774)

Voir Mailly (Louise-Julie de Mailly-Nesle, comtesse de)

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Mailly-Nesle (Marie-Anne de)

Louis XV (1710-1774)

Voir Châteauroux (Marie-Anne de Mailly-Nesle, duchesse de)

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Mailly-Nesle (Pauline-Félicité)

Louis XV (1710-1774)

Voir Vintimille (Pauline-Félicité de Mailly-Nesle, comtesse de)

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Maintenon (Françoise d’Aubigné, marquise de)

Louis XIV (1638-1715)

Née à Niort le 27 novembre 1635, morte à Saint-Cyr le 15 avril 1719. Fille de Constant d’Aubigné, gentilhomme de la Chambre du Roi, et de Jeanne de Cardilhac, et la petite-fille du célèbre poète Agrippa d’Aubigné, également compagnon d’armes d’Henri IV. Après avoir tué sa première femme, en 1619, son père, Constant, se remarie avec Jeanne de Cardillac, fille du gouverneur du château Trompette, à Bordeaux, où il est incarcéré. Il s’apprête à gagner la Caroline avec sa nouvelle épouse lorsque, accusé d’entretenir des intelligences avec l’Angleterre, il est arrêté et enfermé dans la prison d’État de Niort. C’est là que Jeanne, alors enceinte, met Françoise au monde. Jusqu’en 1642, cette dernière passe son enfance chez sa tante, Madame de Villette, au château de Mursay, au nord de Niort. Libéré par Mazarin en 1639, Constant abandonne la France et, en 1644, part avec sa femme et sa fille pour la Martinique, toute nouvellement colonisée. La petite famille s’installe à Marie-Galante dont Constant, le 31 mars 1645, devient le gouverneur. En 1647, il repart seul pour la France et meurt à Orange le 31 août.

Jeanne revient en France deux ans plus tard, avec Françoise et deux fils (l’aîné se prénomme Charles ; le second, dont le nom ne nous est pas parvenu, meurt noyé à l’âge de dix-huit ans) nés pendant son séjour aux Antilles. Tandis que ses frères sont admis, Charles à l’armée, le cadet au service d’un gentilhomme en tant que valet, la future marquise de Maintenon, comme son père autrefois, est élevée dans la religion protestante. Madame d’Aubigné, pauvre et sous le coup de plusieurs procès intentés par sa belle-famille, confie sa fille, alors âgée de douze ans, à sa marraine, Louise de Villette, puis à Madame de Neuillan, au service de la reine mère Anne d’Autriche, qui soumet Françoise à la plus rude discipline et la contraint à abjurer le protestantisme avant de la placer chez les Ursulines de Niort puis de la rue Saint-Jacques à Paris.

À seize ans, Françoise sort du couvent et retourne chez sa mère, rue d’Enfer, à Paris, dans le quartier du Marais. Plus tard, lorsqu’elle sera parvenue au sommet de sa grandeur, des libelles prétendront qu’à l’époque de sa jeunesse, elle vivait sans pudeur aux côtés de femmes de petite vertu comme Ninon de Lenclos, dont elle aurait partagé le lit. Elle écrira en 1709 : « Je ne suis pas étonnée qu’on soupçonne ma jeunesse : ceux qui parlent ainsi en ont une très déréglée ou ne m’ont pas connue. Il est fâcheux d’avoir à vivre avec d’autres gens que ceux de son siècle ; et voilà le malheur de vivre trop longtemps. » Ninon lui prête un jour sa chambre jaune pour qu’elle puisse recevoir le scabreux marquis de Villarceaux.



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