Dernière note à Pontivy by Séverine Le Corre-Mongin

Dernière note à Pontivy by Séverine Le Corre-Mongin

Auteur:Séverine Le Corre-Mongin [Le Corre-Mongin, Séverine]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Policier, Bretagne, Littérature française
ISBN: 2355502781
Éditeur: Éditions Alain Bargain
Publié: 2019-11-25T23:00:00+00:00


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* Voir Drame en Morbihan, même auteur, même éditeur.

XIV

Jeudi 12 juillet, 9 heures 12 – Lorient – Institut médico-légal

Gabriel et Romain retrouvèrent leur ami légiste dans son antre.

Le bureau de l’homme de science avait retrouvé un aspect ordonné. Les stylos étaient tous bien rangés dans le pot à crayons, la pointe en l’air. Le sous-main était vierge de tout document.

André Rodier accueillit chaleureusement les deux officiers de police judiciaire.

— Bonjour les gars, comment avance votre enquête ?

— Compliqué, fit Romain, il faut que tu nous donnes des éléments. Hier nous avons découvert les circonstances dans lesquelles les parents de notre victime ont quitté précipitamment le domicile avant d’avoir leur accident.

— C’était il y a vingt ans et cela a un lien avec votre affaire ?

— On ne sait pas trop. Quelqu’un de bien intentionné avait remis à Rose, la mère d’Oriane, des lettres. Et dans ces lettres, elle apprenait que sa propre sœur était en réalité sa mère.

— Woaw ! J’imagine bien le choc. Je suppose que la question est : qui est la personne qui a donné les lettres et pourquoi ?

— C’est un peu cela, oui. Sauf que Rose est décédée donc impossible de savoir qui lui a remis les lettres.

— Et vous suspectez que la même personne aurait assassiné votre harpiste ?

— Vu comment on patauge tout est possible. Et si l’on prend la date du 5 juillet en considération pourquoi pas, c’est une date particulièrement funeste pour cette famille vu le nombre de décès. Maintenant pour quelle raison, mystère.

— Bon eh bien ! Vu que vous êtes là, je vais vous donner les résultats qui sont arrivés cette nuit.

— On t’écoute.

— Alors, le sang trouvé sur la harpe n’est pas celui de notre victime, mais son ADN est approchant.

— Normal, intervint Gabriel. Il s’agit du sang de Soizic Picaud, nous l’avons vu essuyer la harpe et partir en courant. Elles sont cousines.

— Non Gabriel, en ce cas, elles ne sont pas cousines, mais demi-sœurs, rectifia Dédé réclame, elles ont le même père.

— Demi-sœurs ? firent en chœur Gabriel et Romain.

Un scénario se dessinait dans les cerveaux des enquêteurs. Et si pour se venger de son ami, qui l’avait fait cocu, Fernand Picaud avait tenté de les détruire en révélant à Rose ses origines ? Le résultat avait été au-delà de ses espérances. Mais pourquoi tuer Oriane ? Fernand semblait tellement attaché à sa filleule que cela paraissait impensable. Fernand peut-être pas, mais Soizic ? La demoiselle était peut-être jalouse de la place que prenait Oriane dans le cœur de son père.

La diablesse avait bien joué la comédie en feignant la tristesse. Il leur faudrait revoir ces deux personnes pour explications faute de preuves pour le moment.

— Oui, la ressemblance étant si importante, j’ai poussé un peu les analyses. Elles ont le même père, il n’y a pas de doute possible.

— Eh bien, on va se marrer pour faire l’arbre généalogique de tout ce petit monde.

— Retrouvez le père, fit André moqueur.

— Tu en as



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