Clôner le Christ by Didier van Cauwelaert

Clôner le Christ by Didier van Cauwelaert

Auteur:Didier van Cauwelaert [Cauwelaert, Didier van]
La langue: fra
Format: epub
Tags: essai
Publié: 2015-01-09T16:00:00+00:00


Hiroshima dans un drap de lin

Vous sortez sceptique du précédent chapitre ? Ma thèse du faussaire à répétition – la seule « réaliste », pourtant, la seule qui évite de faire l’impasse sur certains des phénomènes constatés – ne vous paraît pas crédible ? Alors bienvenue dans l’inconcevable.

Reprenons les faits tels que les scientifiques les décrivent, lorsqu’ils ne sont pas aveuglés, rendus aphones ou hystériques par leur refus d’envisager ce qui les dépasse. Donc, le Linceul de Turin a bel et bien enveloppé un cadavre humain pendant une trentaine d’heures, toutes les analyses du sang le confirment, ainsi que l’absence de traces de décomposition. Puis ce corps a été retiré du linge, sans le moindre arrachement des fibres du lin ni des caillots de sang. Après quoi s’est formée, à la manière d’un négatif photo, une image imprimée à plat mais néanmoins tridimensionnelle. Elle est également orthogonale, c’est-à-dire qu’elle s’aligne verticalement sur les traits correspondant à l’empreinte sanguine. Et cette image est due à une oxydation de la cellulose n’ayant roussi que certaines fibres, sur une épaisseur inférieure à quarante micromètres. Voilà.

Arrêtons-nous d’abord sur la nature photographique de l’image. Comment ce « cliché » a-t-il pu être pris, sans appareil photo ? Nous avons envisagé deux hypothèses : celle du faussaire d’origine qui aurait inventé la photo au Moyen ge, puis celle du faussaire de « seconde main » qui, au XIXe siècle, aurait refabriqué un Linceul sous forme de négatif, en s’inspirant de la découverte de Nicéphore Niepce. Si on écarte ces deux invraisemblances, que reste-t-il ? Un drap de lin qui tient lieu de pellicule, un tombeau qui fait office de boîtier, le sang et la sueur qui composent l’émulsion, et le crucifié qui devient le sujet. Mais un photographe nous répondra que, dans l’obscurité du tombeau, il manque un élément nécessaire à la « prise de vue » : le flash. Et nous en arrivons à ce qui a fait tant rire les zététiciens : le fameux « flash de la Résurrection ».

Restons calme. Pour nous en tenir à la définition des spécialistes, nous sommes en présence d’un « cliché-photo par flux rayonnant avec transfert par contact[38] ». Il existe sur terre un seul ensemble d’images offrant ces caractéristiques : elles sont dues à la bombe atomique d’Hiroshima. Notamment l’ombre de cette fameuse vanne en acier que l’intensité lumineuse a inscrite dans le ciment, sur une épaisseur inférieure à celle d’un cheveu. C’est le flux des photons de haute énergie qui a immortalisé cette ombre dans le mur, comme celles des milliers de Japonais désintégrés qui laissèrent leurs silhouettes imprimées dans les ruines. Ce phénomène s’appelle une photolyse éclair. Est-il concevable qu’il ait eu lieu dans un drap de lin ?

En premier lieu, comme le fait remarquer le Pr Marion en reprenant les calculs des savants atomistes de Los Alamos, il faudrait, pour obtenir ce résultat, une décharge de plusieurs millions de volts pendant un milliardième de seconde. Et l’énergie produite aurait, en toute logique, détruit le Linceul et la région de Jérusalem.



Télécharger



Déni de responsabilité:
Ce site ne stocke aucun fichier sur son serveur. Nous ne faisons qu'indexer et lier au contenu fourni par d'autres sites. Veuillez contacter les fournisseurs de contenu pour supprimer le contenu des droits d'auteur, le cas échéant, et nous envoyer un courrier électronique. Nous supprimerons immédiatement les liens ou contenus pertinents.