Cheval, au coeur de l'Histoire (French Edition) by Dorica Lucaci

Cheval, au coeur de l'Histoire (French Edition) by Dorica Lucaci

Auteur:Dorica Lucaci [Lucaci, Dorica]
La langue: fra
Format: epub
ISBN: 9782360755455
Éditeur: Opportun
Publié: 2017-11-01T23:00:00+00:00


La Ferté attaqua au galop, mais il s’y prit trop vite : les chevaux étaient épuisés en arrivant sur les lignes espagnoles, et se firent repousser en désordre. L’Hospital, blessé par balle, dut quitter le combat. Les tercios140 s’emparèrent des canons français. Le sort de la bataille pouvait basculer…

Arrivé au centre du dispositif ennemi, Enghien avait le choix de reculer, afin de secourir L’Hospital, ou de poursuivre son avance et de charger l’aile droite de la cavalerie espagnole. Par trois fois, Enghien chargea. Aidé dans sa manœuvre par Gassion, il réussit enfin à venir à bout des troupes espagnoles. La victoire des Français était acquise.

Les anges cavaliers de Jean Sobieski, roi de Pologne

Septembre 1683. Depuis deux mois déjà les Turcs assiégeaient Vienne. La défense s’affaiblissait, les munitions commençaient à manquer. Les habitants de la ville, découragés, ne croyaient plus à l’arrivée des secours. Du moins pas avant que ce ne fût trop tard. Puis, un soir, la sentinelle qui guettait dans la tour Saint-Étienne aperçut une flamme et, sur les collines, des lueurs étranges…

En effet, dans la nuit du 12 septembre, le roi Jean Sobieski et le duc Charles de Lorraine se rencontraient dans un couvent en ruines, sur le Kahlenberg. Le capucin Marco d’Avieno y célébra une messe, qui précéda de peu les premiers affrontements. Les alliés ‒ Allemands, Autrichiens, Polonais141 ‒ s’installèrent sur les hauteurs, devant les sentiers par lesquels ils allaient descendre pour libérer la ville. Et ils allumèrent ces feux qui ravivèrent l’espoir des Viennois. Mais un vent fort se leva. Les cavaliers polonais, montés sur de très beaux chevaux, avec leurs lances qui brillaient de mille feux, avaient du mal à se tenir en selle. Les chevaux hennissaient d’impatience.

Se rendant compte de la présence de l’armée de secours, les Turcs se réorganisèrent. Kara Mustafa, le grand vizir, décida de l’affronter tout en maintenant le siège sur la ville. Grave erreur ! Le roi Sobieski, rompu à la guerre, monta sur son cheval alezan et donna à ses cavaliers l’ordre de charger. Ils ressemblaient, par les ailes de leurs uniformes, à une nuée d’anges descendant les pentes vers les janissaires142, dans une cavalcade fantastique qui emportait tout sur son passage. Un déferlement d’hommes et de chevaux qui dérouta l’ennemi. Kara Mustafa se sauva à cheval.

Vienne fut libérée, et cette victoire marqua le début du déclin de l’Empire ottoman.

Cavaliers, chargez ! Les chevaux de la bataille [dite] de Reichshoffen (1870)

Napoléon III, empereur des Français depuis 1852, rêvait d’une Europe renouvelée, pacifiée dans le respect de la souveraineté de chaque nation. Bismarck, ministre-président de la Prusse, souhaitait, lui, réaliser l’unité des États allemands autour de la Prusse afin d’en créer une grande puissance économique et militaire qui pesât sur l’échiquier politique du Vieux Continent. Paradoxalement (en apparence, tout du moins, puisque Napoléon III s’était laissé prendre au piège tendu par le Prussien), ce fut la France qui déclara la guerre à l’Allemagne, le 19 juillet 1870.

Le 4 août, les Prussiens lancèrent l’offensive et remportèrent la première victoire, à Wissembourg, contre le général Abel Douay.



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