[Bob Morane-012] Le secret des mayas by Vernes Henri

[Bob Morane-012] Le secret des mayas by Vernes Henri

Auteur:Vernes,Henri
La langue: fr
Format: mobi
Tags: Jeunesse
Éditeur: AlexandriZ
Publié: 1956-01-10T17:01:14+00:00


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* *

Depuis une heure, les explorateurs s’étaient remis en marche à travers l’interminable galerie. Ils continuaient à marcher sur le lit de la rivière, mais le niveau de l’eau semblait s’élever à présent. Au début, elle leur arrivait à peine aux genoux. Maintenant, ils se trouvaient immergés jusqu’à mi-cuisses.

— Peut-être un autre éboulement s’est-il produit quelque part, supposa Clairembart, et les eaux continuent-elles à être retenues…

— Je ne le pense pas, fit Bob. À mon avis, ce ne sont pas les eaux qui montent, mais le tunnel qui descend imperceptiblement en dessous de la surface du lac…

— Et en vertu du principe des vases communicants, acheva le savant, les niveaux demeurent en équilibre…

— C’est cela tout juste, approuva Morane. Comme le sol descend, l’eau semble monter… Si cela continue, elle atteindra bientôt la voûte, et nous serons bloqués…

À ce moment, Bill Ballantine qui, sa torche brandie, marchait un peu en avant, poussa un cri.

— Commandant ! Professeur ! Venez voir…

Morane et Clairembart s’approchèrent. À mi-hauteur de la paroi, un second tunnel s’ouvrait. L’entrée en était étroite, mais Bob jugea utile de l’explorer. Il déboucla son sac et le jeta dans l’ouverture. Ensuite, il confia sa carabine à Clairembart et dit, s’adressant à Ballantine :

— Tu vas me faire la courte échelle, Bill, de façon à ce que je puisse aller inspecter ce trou…

Le géant s’adossa à la muraille et croisa les mains sur son ventre.

— Allez-y, Commandant, dit-il, la marche est solide…

Morane posa le pied dans les mains et s’éleva. Une seconde plus tard, il se glissait dans l’ouverture du second tunnel. Au bout de quelques mètres, celui-ci s’élargissait considérablement, jusqu’à atteindre une hauteur et une largeur de quatre mètres environ. En outre, son sol, au lieu de s’abaisser comme celui du premier boyau, montait en pente douce. Bob suivit le couloir pendant une centaine de mètres puis, assuré qu’il ne se terminait guère en cul-de-sac, il revint sur ses pas.

— Je crois avoir trouvé la bonne voie, dit-il à ses amis. Ici, nous pourrons marcher au sec et, en outre, comme le chemin monte, nous avons toutes les chances d’atteindre le sommet du plateau…

Quelques minutes plus tard, ses deux compagnons l’avaient rejoint à l’entrée du nouveau passage. Sans retard, ils se remirent en marche, toujours éclairés par la lueur dansante des torches. Le sol montait de façon régulière et, par moments, des bêtes rampantes filaient sous les pas des explorateurs. À un moment donné, une grande chauve-souris vola, affolée, autour des torches, pour disparaître dans un trou ouvert dans la paroi et assez large peut-être pour livrer passage à un homme.

— Cette montagne me semble percée comme une pierre ponce, fit Ballantine. Un spéléologue pourrait y passer son existence sans en épuiser toutes les ressources…

— Continuons à avancer, dit Morane. Nous ne sommes pas des spéléologues et cette existence de taupe commence à me lasser. J’ai l’impression d’ailleurs, si j’en juge par ce tunnel qui continue à monter allègrement, que nous verrons bientôt nos efforts récompensés.

Les événements ne devaient pas tarder à confirmer les suppositions de Morane.



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