Le dernier restaurant avant la fin du monde by Adams Douglas

Le dernier restaurant avant la fin du monde by Adams Douglas

Auteur:Adams, Douglas [Adams, Douglas]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Adapté au cinéma, Littérature Anglaise, SF
Éditeur: Petite bibliothèque virtuelle entre amis
Publié: 1980-01-08T23:00:00+00:00


Chapitre 17

Le grand salon de réception était quasiment vide mais Ford le traversa néanmoins en jouant des coudes.

Zaphod le prit fermement par le bras et le fit pénétrer de force dans une alcôve à proximité du hall d’entrée.

— Qu’est-ce que vous allez lui faire ? s’exclama Arthur.

— Le dessoûler, expliqua Zaphod en glissant une pièce dans une fente.

Des éclairs jaillirent, et des nuages de fumée.

— Salut, lança Ford peu après. Alors, où c’est qu’on va ?

— Au garage. Allez, viens.

— Et les Téléporteurs temporels personnels ? On rentrerait direct au Cœur-en-Or.

— Ouais. Mais je commence à me méfier de ce vaisseau. Zarniwoop peut l’avoir. Et je ne tiens pas à jouer son jeu. Voyons plutôt ce qu’on pourra trouver.

Une cabine des Allègres Transports verticaux de la Cybernétique de Sirius les emporta dans les tréfonds des soubassements du Restaurant. Ils notèrent avec soulagement qu’ayant été saccagée, elle se contenta de les faire descendre sans chercher à faire leur bonheur.

Au dernier niveau inférieur, les portes s’ouvrirent et une bouffée d’air fétide vint les assaillir.

La première chose qu’ils découvrirent en quittant la cabine, ce fut un long mur de béton où s’ouvraient plus de cinquante portes offrant chacune des toilettes à plus de cinquante formes de vie différentes au total. Malgré tout (et comme dans tous les garages de la Galaxie, et tout au long de l’histoire des garages) il régnait dans ce garage une forte et caractéristique odeur d’impatience.

Tournant un coin, Zaphod et ses compagnons débouchèrent sur une passerelle roulante qui traversait un vaste espace vide.

Cet espace, qui s’étendait fort loin dans la pénombre, était divisé en emplacements où étaient garés les astronefs de chacun des clients – depuis les petits modèles de grande série à l’aspect utilitaire jusqu’aux somptueuses astrolimousines, ces jouets des plus riches.

Tandis que Zaphod longeait ces appareils, dans ses yeux brillait une étincelle qui pouvait ou non passer pour de la convoitise – à vrai dire, soyons bien clair sur ce point : c’était incontestablement de la convoitise.

— Le voilà, s’exclama Trillian. Marvin ! Là-bas !

Ils regardèrent dans la direction qu’elle indiquait. Ils purent apercevoir dans la pénombre une petite silhouette métallique qui frottait avec indolence, de son petit chiffon, un aileron perdu sur le fuselage argenté d’une astrocorvette géante.

À de brefs intervalles le long du trottoir roulant suspendu, de longs tubes transparents descendaient jusqu’au niveau du sol. Zaphod quitta la passerelle pour s’introduire dans l’un de ces tubes et descendit en flottant doucement. Les autres l’imitèrent. Plus tard en y repensant, Arthur Dent dut reconnaître que c’était bien là l’unique expérience agréable de tous ses périples à travers la Galaxie.

— Eh ! Marvin ! lança Zaphod en s’approchant à grands pas. Ah ! mon garçon, ce qu’on peut être content de vous revoir !

Marvin se retourna et pour autant qu’un visage de métal totalement inerte pût sembler réprobateur, telle était bien son expression.

— Non, c’est faux. Jamais personne n’est content de me revoir.

— Comme vous voudrez.

Zaphod s’était déjà détourné pour lorgner le vaisseau. Ford le suivit.

Seuls, Arthur et Trillian s’approchèrent effectivement de Marvin.



Télécharger



Déni de responsabilité:
Ce site ne stocke aucun fichier sur son serveur. Nous ne faisons qu'indexer et lier au contenu fourni par d'autres sites. Veuillez contacter les fournisseurs de contenu pour supprimer le contenu des droits d'auteur, le cas échéant, et nous envoyer un courrier électronique. Nous supprimerons immédiatement les liens ou contenus pertinents.