Yarrick : Le Credo Impérial by Warhammer 40k

Yarrick : Le Credo Impérial by Warhammer 40k

Auteur:Warhammer 40k [Warhammer 40k]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Fantasy, SF
Éditeur: Black Library
Publié: 2014-10-14T22:00:00+00:00


CHAPITRE 11

AVANCER ET CONTRER

1. Yarrick

Saultern fixait la jonction, dont les implications avaient accaparé son attention plus intensément que l’écrasant dispositif ennemi à quelque distance. Comme il convenait. Lorsqu’il se tourna vers moi, ses traits trahissaient son incertitude. Il devenait de plus en plus prometteur en tant que capitaine, mais il faisait à présent face à une décision qui dépassait de loin l’autorité de son rang.

— Devrions-nous la détruire ? » me demanda-t-il.

Qui pensait-il que j’étais ? Quelles facultés magiques me prêtait-il ? Je doutais que nous ayons les moyens de détruire la plate-forme d’échange, car les tourelles des remparts devraient être abaissées sous l’horizontale pour tirer aussi près, et il semblait que les défenses avaient été conçues avec le souci manifeste d’empêcher ce type d’automutilation. Même si nous y parvenions, cette action ne pouvait pas plus être ordonnée par moi que par lui-même. Toutefois, si je reconnaissais cette vérité, je m’interrogeais sur mes devoirs immédiats, et sur les impératifs de la guerre. Si je pouvais trouver un moyen de détruire les voies, le ferais-je ? Oui, sans hésiter. Tant pis pour les conséquences qui m’accableraient par la suite.

L’individu est sans importance. Seul le symbole compte.

Rien de ce qui traversait mon esprit n’était cependant utile à Saultern. Il devait savoir prendre une décision, et entreprendre des actions. Il avait besoin de mon aide.

— Non, » lui répondis-je. Je n’exprimais pas une conviction. Je lui rappelais la réalité. Pensait-il que nous pourrions infliger quelques dommages significatifs avec les quelques roquettes et grenades qu’il nous restait ? « Nous devons joindre le colonel Granach et l’informer de la situation. Faites fonctionner votre émetteur-vox, capitaine. Rien d’autre n’importe pour l’instant. »

Derrière nous, les obus continuaient de s’abattre sur Tolosa comme si l’ennemi essayait de raser la cité pour se dispenser de la conquérir. Le rythme assourdissant rendait tout échange vocal difficile. Je regardai en arrière le sommet de la colline tandis que Saultern et le soldat Guevion, son opératrice-vox, luttaient pour établir une communication. Nous ne savions pas qui était encore en vie. J’imaginais le pire en observant Tolosa brûler et s’effondrer, l’horrible lueur de son martyre toujours vivace malgré l’aube qui s’intensifiait. Si les colonels étaient morts, pensai-je, si nous étions les derniers, que faire ensuite ?

Nous descendrions des murs pour occuper la jonction, et lorsque les hérétiques arriveraient, nous leur ferions de terribles choses.

Le dôme du palais ecclésiastique se découpait fièrement dans le ciel. Il était dissimulé par la fumée, mais sa symétrie était intacte. Il surmontait le bombardement. Soit tous les obus l’avaient manqué, soit il avait résisté à leur impact. Sa silhouette imposante dominait la cité, nous rappelant notre devoir et notre foi. Mon cœur se gonflait. L’édifice importait plus que le fou vénal qui y vivait en croyant être en sa demeure. Il s’agissait de notre foi personnifiée sous forme architecturale. C’était la volonté inébranlable et la vigilance indéfectible de l’Empereur. Il ne pouvait pas tomber, pas plus que nous ne le devions.

— J’ai quelqu’un ! » cria Guevion. Elle serrait son écouteur sur le côté de sa tête.



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