The Harbinger Tome 1 - La foudre et la fureur by Jennifer L. Armentrout

The Harbinger Tome 1 - La foudre et la fureur by Jennifer L. Armentrout

Auteur:Jennifer L. Armentrout [Armentrout, Jennifer L.]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: J'ai Lu
Publié: 2022-06-21T22:00:00+00:00


20

En raison du manque de sommeil et du départ tardif, parce que je devais m’assurer que Nabot était avec nous – et il l’était – et parce que Thierry et Matthew m’avaient traitée comme sans doute le font des parents lorsque leur enfant partait pour l’université, je finis par m’endormir trente minutes après le début du trajet. Après avoir vainement essayé de lutter contre le ronronnement de berceuse émis par le SUV et la tranquillité qui régnait à l’intérieur de la voiture – car notre destination était un endroit où je n’étais jamais allée et que je voulais tout voir –, je perdis la bataille.

Trinity ?

Je fronçai les sourcils au son de mon prénom à travers les couches du sommeil. Je ne réagis pas, mon lit était trop douillet. Je me recroquevillai, et mon… mon lit bougea légèrement sous moi. Bizarre.

— Trinity ? répéta la voix, et les toiles d’araignée du sommeil commencèrent à se dissiper. On est arrivés.

Quelque chose toucha ma joue, attrapa les mèches de cheveux tombées là et les passa derrière mon oreille. Je tapai sur la main mais ne touchai que mon visage. Puis mon lit gloussa.

Il gloussa.

Les lits ne faisaient pas ça.

— Tu dors comme une morte. (Une main me prit à l’épaule et me secoua doucement.) Allons, Trinity, réveille-toi, on est arrivés.

On est arrivés.

Les trois mots traversèrent la brume du sommeil. Mes yeux s’ouvrirent brusquement et, quand ma vision s’adapta enfin à la pénombre de l’habitacle, je découvris une jambe vêtue d’un jean sombre – une cuisse en fait.

Oh, mon Dieu ! Niveau maxi du c’est quoi ce bordel.

Je me redressai brusquement et tournai des yeux ronds vers Zayne, qu’apparemment j’avais utilisé comme oreiller.

— C’est gentil de te joindre enfin à moi. Je commençais à m’inquiéter, dit-il avec son demi-sourire taquin. Surtout quand tu t’es mise à baver.

Je sortis du brouillard.

— Baver ?

Une chaleur s’immisça dans ses yeux de glace.

— Juste un peu.

— N’importe quoi.

Mais je me hâtai de m’essuyer la bouche du revers de la main.

Qui revint humide.

— Ducon, marmonnai-je.

Il s’esclaffa et puis fit un signe de tête vers l’avant de la voiture. Où Dez et Nicolaï nous observaient depuis leurs sièges.

— Salut, dit Dez, tout sourire.

— Salut, grommelai-je, sentant mon visage s’échauffer. Alors, on est arrivés ? (Dez hocha la tête.) Parfait.

Je trouvai la poignée de la portière que je tirai, pour constater qu’elle était verrouillée. Je poussai un gros soupir et j’attendis que Dez déverrouille. Puis je fus libre. Je sortis de la voiture, prête à voir Washington, DC pour la toute première fois et je vis…

Rien, que l’obscurité.

Qu’est-ce que… ? Je me retournai. Je m’attendais à voir le Washington Monument, des bâtiments, des gens, et, si j’entendais bel et bien des klaxons, je ne voyais…

Minute. Nous étions dans un parking, près d’une série d’ascenseurs. Pff.

En un clin d’œil, les gars étaient sortis et déchargeaient ma valise, mon cabas… et Nabot, qui était assis sur ma valise, à l’insu de Zayne.

Je clignai lentement des yeux. Le sourire de Nabot était si



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