MK - Abus Rituels & Contrôle Mental by Alexandre Lebreton

Auteur:Alexandre Lebreton [Lebreton, Alexandre]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00

L’imagerie des alter représente une forme humaine et reste cohérente

L’imagerie des démons varie entre des formes humaines et non-humaines, avec de nombreuses variantes

Le Dr. James Friesen met bien en garde en ce qui concerne la pratique de l’exorcisme : le combat contre les démons. Il faut en effet avoir de solides bases spirituelles et ne jamais s’engager dans ce genre de chose par simple curiosité ou pour un intérêt financier. Le risque étant de ‘‘combattre des démons’’ qui n’en sont pas, ou pire encore, combattre des démons sans en avoir la réelle capacité.

Selon le père Gabriele Amorth, exorciste en chef du Vatican, dans une possession il peut y avoir la présence de démons, mais aussi la présence d’âmes damnées, c’est à dire une âme de personne décédée qui est servilement attachée à Satan. Dans son livre ‘‘Confessions’’, le père Amorth rapporte le cas d’une femme possédée. Lors des premières prières d’exorcisme, elle entrait en transe et devenait très violente, elle parlait plusieurs langues avec des voix différentes. Après chaque séance, la femme sortait de son état de transe et elle demandait ce qu’elle avait fait et ce qu’elle avait dit. Étant totalement amnésique, elle n’avait aucune mémoire de ce qu’il s’était passé, elle était seulement fatiguée et endolorie. Après plusieurs exorcismes, obéissant aux ordres du prêtre, un premier démon révéla son nom : ‘‘Zago’’. Il déclara être le chef d’un culte pratiqué dans un village voisin, près d’une église en ruine, il disait aussi qu’il y avait une légion de démons mineurs dans cette possession. L’autre démon se présenta comme ‘‘Astarot’’, celui-là s’occupait de détruire l’amour du couple et l’affection entre les parents et les enfants. Un troisième démon nommé ‘‘Serpent’’ avait pour mission de pousser la femme au suicide. À la grande surprise du prêtre exorciste Gabriele Amorth, parmi ces entités démoniaques, il y avait trois âmes damnées : ‘‘Michelle’’, une femme qui avait travaillé au Moulin Rouge et que la drogue avait tué à l’âge de 39 ans. C’est Michelle qui faisait souvent prononcer à la femme italienne possédée les phrases en français qu’elle répétait pour racoler les clients. Pendant ces moments-là, le visage de la femme devenait doux et persuasif. Il y avait aussi ‘‘Belzébuth’’, un marocain qui avait décapité trois missionnaires en 1872, puis qui s’était suicidé, accablé par les remords. La troisième âme damnée était ‘‘Jordan’’, un écossais qui avait assassiné sa mère. Il intervenait souvent en parlant en anglais durant les transes de possession. Plus tard, lors d’un exorcisme, Amorth entendit une nouvelle voix féminine, il lui demanda alors avec force : ‘‘Qui es-tu ?’’, ce à quoi la voix répondit : ‘‘Je suis Vanessa, j’ai vingt-trois ans. J’étais étudiante à l’université. J’ai rencontré un jeune homme qui m’a emmenée à des messes noires près de l’église en ruine. C’est ce jour-là que j’ai commencé à servir le démon. Une nuit où j’avais bu du sang et que j’étais ivre de la cérémonie, j’ai traversé la rue et je suis morte, renversée par une voiture.

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