Merlin - L’école des druides by Carrière Laurence

Merlin - L’école des druides by Carrière Laurence

Auteur:Carrière, Laurence [Carrière, Laurence]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Dès 12 ans
ISBN: 9782895850106
Éditeur: LER
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


12

Merlin raconta aux hommes de la troupe ce qu’il avait vu du camp ennemi. Galegantin voulait agir sur-le-champ, mais le code d’honneur du jeune chevalier l’empêchait d’effectuer une charge de nuit. De toute façon, après avoir calculé la distance du camp ennemi, selon les indications fournies par Merlin, Sybran évalua que le voyage prendrait au moins une journée complète. Galegantin fronça les sourcils et demanda à Merlin :

— Mais alors, comment as-tu fait pour franchir cette distance en quelques heures à peine ?

Son ami se mordit la lèvre, ne souhaitant pas encore révéler son secret.

— Non, fit Galegantin. Je ne veux pas le savoir, finalement.

Le chevalier décida de laisser ses hommes se reposer pour la nuit, en préparation pour leur attaque du lendemain. Il ordonna à Sybran de voir à ce que ses hommes soient fin prêts pour le départ dès le lever du jour. Puis, se tournant vers l’enfant que Merlin avait ramené au village, il lui dit :

— Toi, mon petit, tu resteras ici pour t’occuper de notre âne, de nos vivres et de nos bagages.

Au matin, la troupe partit en direction de la colonie saxonne. La journée passa rapidement et les hommes arrivèrent à destination sans s’égarer ni se faire repérer. Merlin dessina sur le sol la disposition des bâtiments qu’il avait observés la veille. Il fut convenu que certains auraient la charge d’attaquer le camp pour y semer la confusion, pendant que Galegantin et Merlin tenteraient de s’approcher de la tour pour découvrir ce qui s’y trouvait. Seul Marjean resterait derrière, avec les bêtes. Galegantin ordonna une brève période de repos, à la suite de quoi il fallait s’activer, puisqu’il restait moins d’une heure avant le coucher du soleil. Sybran divisa les hommes en deux groupes qui devaient se rendre de part et d’autre du camp. À son signal, il fallait l’attaquer en y jetant des torches enflammées. La stratégie voulait que les hommes soient ainsi positionnés pour empêcher les Saxons de se rendre au lac, à proximité, y puiser l’eau pour éteindre les feux.

Alors que chacun se préparait à l’assaut, Merlin avoua à Galegantin :

— Je crois qu’il faudra plus qu’une attaque-surprise pour vaincre ces Saxons.

Il commença à se défaire de son bouclier, de ses armes et de son armure.

— Pour utiliser les pouvoirs que je possède, il me faut me défaire des objets en fer que je porte sur moi. Je les laisserai ici et je les récupérerai plus tard.

Galegantin croyait que son ami avait perdu la raison.

— Sois sérieux, Merlin ! Comment penses-tu résister aux attaques d’un guerrier saxon si tu ne portes aucune arme ou armure ?

Merlin cacha tous ses effets personnels dans un bosquet.

— Je t’aurai pour me protéger des coups des Saxons, n’est-ce pas, Galegantin ?

Le chevalier n’était pas amusé.

— Ce n’est pas comme cela qu’on fonctionne, Merlin, et tu le sais très bien. Chacun doit contribuer au combat et assurer sa propre protection, en plus de celle des autres.

— Et que fais-tu des prêtres ? insista Merlin. Portent-ils des armes et des armures ?

— Parfois, oui.



Télécharger



Déni de responsabilité:
Ce site ne stocke aucun fichier sur son serveur. Nous ne faisons qu'indexer et lier au contenu fourni par d'autres sites. Veuillez contacter les fournisseurs de contenu pour supprimer le contenu des droits d'auteur, le cas échéant, et nous envoyer un courrier électronique. Nous supprimerons immédiatement les liens ou contenus pertinents.