Les coureurs d'ondes de chrystal by Perry Rhodan - 100

Les coureurs d'ondes de chrystal by Perry Rhodan - 100

Auteur:Perry Rhodan - 100 [Perry Rhodan - 100]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


CHAPITRE III

C’était Tronar Woolver qui menait la danse. Allan D. Mercant se contentait de jouer son rôle. Le plan d’Atlan, accueilli avec réserve par les hommes de la Sécurité, se déroulait pourtant avec la précision d’un chronomètre.

L’opération « Visage vert » était proche de son dénouement. Le travail psychologique effectué sur les agents avait largement porté ses fruits. Les cinq doublons se préparaient à vivre un nouvel enfer au cours de la nuit suivante.

Perry Rhodan et Atlan attendaient dans la coursive. Tout le personnel du navire-hôpital qui n’était pas impliqué dans l’opération avait quitté le bord.

Deux ingénieurs de la Sécurité galactique vérifiaient une dernière fois l’androïde-sosie de Allan D. Mercant. Le robot était recouvert de tissus organiques. Le petit réservoir de liquide coloré sous pression libérerait son contenu dès que la poitrine serait atteinte.

Le professeur Mapruma, alias Soldy, venait de débarrasser le petit déjeuner. Les agents étaient fatigués. Ils n’avaient pas réussi à dormir de toute la nuit.

Mercant n’attendit pas plus longtemps. Les deux officiers de la Sécurité ouvrirent la porte et entrèrent brusquement dans la chambre. Ils pivotèrent impeccablement sur les talons et s’alignèrent de part et d’autre de l’entrée en criant « À vos rangs ! ».

Sörlund se retourna comme s’il venait d’être piqué. Cole Harper, qui sortait de la salle de bains, trébucha.

Tronar Woolver entra le premier. Il passa entre les officiers figés, fixa un instant les cinq hommes sans mot dire et s’effaça rapidement près de l’un des officiers au garde-à-vous.

Allan D. Mercant entra à pas pressés. Chose rare chez lui, il portait une combinaison de combat.

— Merci, messieurs, dit-il aux officiers, je vous rappellerai.

A côté de Tronar, Mercant paraissait insignifiant, mais son regard pénétrant pouvait mettre n’importe qui mal à l’aise.

— Asseyez-vous, capitaine, ordonna-t-il à Cole Harper.

Tronar observa les traits tirés des cinq agents. Ils paraissaient déprimés. Comme prévu, ils le voyaient pour la première fois en pleine lumière. Tout à coup, il devait leur paraître presque normal.

Mercant alla droit au but :

— Je dois vous avertir que ceci n’est pas une visite de courtoisie.

— C’est bien ce qu’il me semblait, dit insolemment le sergent Hagha.

— Vous allez bientôt avoir l’occasion de parler, sergent. Gardez votre ironie pour mes officiers, répliqua sèchement le maréchal. Vous êtes tous en état d’arrestation. Vous allez immédiatement être transférés sur la Terre. Inutile, je pense, de vous préciser les motifs de cette mesure.

Sörlund se leva. Il se disait qu’ils avaient dû commettre une erreur, mais il gardait son calme. Mercant paraissait trop sûr de lui : il devait avoir de bonnes raisons pour s’être décidé à les arrêter.

Jon Arcus jeta un coup d’œil furtif vers son placard.

Rien n’échappait à Mercant.

— Inutile, sergent, le radiant n’est plus là.

— Puis-je quand même savoir ce que vous avez à nous reprocher, maréchal ? demanda Sörlund.

— Bien entendu. Vous avez affirmé qu’après avoir été tués par les robots qui vous ont attaqués, les douze hommes de l’équipage du Kitara avaient été jetés dans l’espace. Vous maintenez votre déposition ? La gorge sèche, Sörlund déglutit péniblement.



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