Jeux imprudents (Hôtel Serafina : Les Anges de Vegas t. 3) (French Edition) by Katie Reus

Jeux imprudents (Hôtel Serafina : Les Anges de Vegas t. 3) (French Edition) by Katie Reus

Auteur:Katie Reus [Reus, Katie]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: KR Press, LLC
Publié: 2019-09-15T22:00:00+00:00


Chapitre 10

Angel passa son pull-over par-dessus sa tête et tira ses cheveux humides à travers le col, les laissant tomber le long de son dos. Vadim avait reçu un appel du travail, presque à l’instant même où ils étaient entrés dans le SUV. Puis, il en avait reçu deux autres et il n’avait pas encore raccroché du second lorsqu’ils étaient arrivés chez lui. Il avait paru désolé, mais elle se fichait des appels.

Elle était encore étourdie par le vif soulagement que lui avait procuré le fait qu’il ne couche avec personne d’autre. Qu’il ne veuille être qu’avec elle. Car elle ressentait clairement la même chose.

Lissant nerveusement le jean qui recouvrait ses cuisses, elle passa dans le couloir. La maison était calme, et après avoir cherché dans la plupart des pièces et les avoir trouvées vides, elle frappa à la porte de son bureau.

Étant donné que personne ne répondait, elle ouvrit légèrement la porte et jeta un coup d’œil à l’intérieur pour voir s’il était au téléphone. Il n’était pas là, mais la porte en verre menant à l’extérieur était ouverte. La pièce était splendide, avec un mur entièrement vitré. Les rideaux étaient ouverts, révélant une nuit noire et les étoiles du désert. Elle imaginait que la pièce était très lumineuse pendant la journée. Son bureau était immaculé, avec deux ordinateurs portables sur la surface en verre. Le reste du bureau était en bois, sans doute du teck. Cela allait parfaitement avec les bibliothèques incrustées au mur.

Il devait avoir fait sortir Charlie, car Angel n’avait vu la chienne nulle part. Une brise fraîche traversa la pièce.

— Vadim ? appela-t-elle.

Elle ne souhaitait pas envahir son intimité, même s’il lui avait dit que la porte de son bureau était toujours ouverte pour elle. Il ne répondit pas. Elle était sur le point de partir lorsqu’une autre rafale de vent entra.

Une enveloppe en papier kraft posée sur son bureau s’ouvrit ; les feuilles se froissèrent et certaines tombèrent par terre. Ouvrant la porte, elle entra davantage dans la pièce et commença à les ramasser lorsqu’elle vit son nom sur l’une d’entre elles. Tandis qu’elle commençait à la balayer du regard, ses doigts s’engourdirent lorsqu’elle comprit ce qu’elle avait devant les yeux. Il avait rassemblé des informations sur elle.

— Angel.

Vadim se tenait dans l’embrasure de la porte, une expression sombre sur le visage.

Étant donné qu’elle avait déjà tiré des conclusions trop vite une fois, elle ne voulait pas recommencer. Lui accordant le bénéfice du doute, elle se leva, l’une des feuilles à la main.

— Le vent les a fait tomber de ton bureau et j’ai vu mon nom.

Elle désigna les autres feuilles, près de ses pieds nus.

— Est-ce que ça a quelque chose à voir avec le travail ? Est-ce que ton patron t’a demandé de faire des recherches sur moi quand j’ai pris de la nourriture au Cloud 9 ?

Elle espérait vraiment que ce soit le cas et elle pourrait le comprendre. Sierra ne lui avait pas dit qu’elle avait parlé à M. Christiansen de ce qu’Angel avait fait, mais peut-être que sa cheffe avait pris cette précaution.



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