Histoires by Hérodote

Histoires by Hérodote

Auteur:Hérodote [Hérodote]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Charpentier
Publié: 1850-01-15T00:00:00+00:00


FIN DU CINQUIÈME LIVRE.

↑ Les Périnthiens tiraient leur nom de Périnthe, qu’on appelait aussi Héraclée, ville de Thrace sur les bords de l’Hellespont.

↑ Le Pæon ou Pæan était un hymne dont il y avait deux sortes. Le premier se chantait avant la bataille, en l’honneur de Mars ; le second, après la victoire, en celui d’Apollon. Cet hymne commençait par ces mots : to Pæan. L’allusion de Pæon, nom de cet hymne, au nom des Pæoniens, est sensible, et c’est pour la conserver que j’ai traduit : Ils chantaient le Pæon. (L.)

↑ Hésychius prétend que c’est une nation scythe. Étienne de Byzance dit que ce sont les mêmes peuples que les Agathyrses : il se trompe, car Hérodote, qui a parlé de ces derniers, n’aurait pas manqué d’en faire la remarque si cette opinion eût eu quelque fondement. (L.)

↑ Liv. iv § xciii, xciv, xcv et xcvi.

↑ Si l’on en croit Plutarque, les Thraces imprimaient encore de son temps à leurs femmes des stigmates, pour venger Orphée, qu’elles avaient fait mourir. Phanoclès est d’accord avec lui dans un poëme sur Orphée, dont Stobée nous a conservé un fragment. Si cette raison est vraie, il est bien étonnant que ce qui fut dans l’origine une punition soit devenu dans la suite un ornement et une marque de noblesse. (L.)

↑ Le culte de Bacchus chez les Thraces est attesté par plusieurs autres auteurs, et entre autres par Euripide. Aussi voyons-nous, dans le Rhésus, attribué à ce poëte, que ce prince, ayant été tué par Ulysse, fut porté dans les antres de Thrace par la Muse qui lui avait donné le jour, et qu’étant devenu dieu, d’homme qu’il avait été, il y rendait les oracles de Bacchus. (L.)

↑ On élevait, sur le lieu de la sépulture des personnes distinguées, une espèce de tertre ou tumulus. C’est ce que Virgile exprime si bien : Ingens aggeritur tumulto tellus. (L.)

↑ Cette description s’applique parfaitement à ces chevaux couverts d’un poil long et comme laineux que nous avons vus dans les armées russes, et qui sont originaires à peu près des mêmes contrées dont parle ici Hérodote. (Miot.)

↑ « Lorsque les Scythes, dit Diodore, subjuguèrent une partie de l’Asie, ils en firent sortir plusieurs peuplades, entre autres une d’Assyriens, qu’ils transplantèrent dans l’Asie Mineure, et une de Mèdes, qui passa vers le Tanaïs, et qui forma la nation des Sauromates. » Une branche de ces Sauromates s’était-elle étendue avec le temps du côté du Danube, et les Sigynnes en descendaient-ils ? cela paraît vraisemblable. Mais il y aurait à présent de la témérité à vouloir décider sur l’origine d’un peuple qu’ignorait Hérodote, qui était beaucoup plus près que nous de ces temps-là. (L.)

↑ La tyrannie est l’état du tyran, comme le royaume est celui du roi.

↑ Cette maière de construire les cabanes me rappelle que Tcherkask, capitale des Cosaques du Don ou Tanaïs, est bâtie de la sorte, avec cette différence que les eaux du lac Prasias sont tranquilles, et que le Tanaïs est un fleuve très-rapide ; ce qui rend la construction de ces maisons plus merveilleuse.



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