Enseignements du Bouddha by Eracle Jean

Enseignements du Bouddha by Eracle Jean

Auteur:Eracle, Jean [Eracle, Jean]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Essai, Spiritualité, Suisse
Éditeur: Cindharta - TAZ
Publié: 2012-08-30T20:17:35+00:00


Chapitre 2

30.

Ce qui demeure et ce qui ne demeure pas, le plaisir et la peine, Le moi et le non-moi : tout est complètement vide. En ne demeurant, ni dans l'affirmation, ni dans la négation, Mais en demeurant dans la pratique de l'absence de notions, On est un bouddha tout aussi bien.

Que l'on tende aux états de disciples, de bouddhas-pour-soi Et ainsi de suite jusqu'au fruit de la Bouddhéité, c'est toujours la même chose :

Si l'on ne demeure pas dans la conviction qu'il n'y a rien à obtenir,

C'est comme si l'on traversait un grand fleuve sans savoir où est la rive.

32.

Si l'on entend cette loi et qu'on parvienne à s'y fixer,

On atteindra le Parfait Eveil et on réalisera le Nirvâna.

On regardera alors tous les êtres comme soi-même. « C'est cela la Grande Sagesse ! » dit le Réalisé107.

Parmi les fils du Bouddha, il faut que demeurent quatre personnes

(cette pratique est la pratique de la Grande Sagesse) :

ceux qui croient en la Bonne Loi de Vérité ;

ceux dont le cœur ne se désiste plus ;

les Saints (Arhat) qui ont écarté les souillures et sont sans passions ni désirs ;

ceux qui suivent un Ami de bien.

33.

En pratiquant ainsi dans la Grande Sagesse, les bodhisattvas

Ne s'éveillent pas comme des disciples ou des Bouddhas-pour-soi :

Ils s'entraînent, en effet, en vue de la Toute-Connaissance des Réalisés

Et c'est parce que, pour eux, s'entraîner, c'est ne pas s'entraîner que l'on dit qu'ils s'entraînent.

34.

Quand ils s'entraînent, ils ne saisissent aucune forme, ni pour l'augmenter, ni pour la diminuer,

Et c'est ainsi que, de nouveau, ils ne s'entraînent en aucune sorte de phénomènes.

S'ils saisissaient quelque chose en s'entraînant avec ardeur en vue de la Toute-Connaissance,

Tous leurs mérites en seraient perdus.

35.

Dans les formes, il n'y a ni Sagesse ni absence de Sagesse.

Avec les sensations, les perceptions, les formations et les consciences, c'est pareil.

En leur nature propre, les formes ressemblent à l'espace :

Elles sont égales, sans dualité ni distinction.

36.

La nature originelle des pensées illusoires est sans limites

Et c'est pareil avec celle de tous les êtres.

Avec la nature propre de l'espace, c'est pareil

Et c'est pareil aussi avec la Sagesse du Connaisseur du Monde.

37.

« Puisque la Sagesse est sans forme », dit le Bouddha,

C'est en écartant toutes les pensées qu'on atteint le Nirvâna.

Si quelqu'un écarte toutes les pensées,

Même quand il parle et agit, il demeure dans la Juste Attitude (.Tathatâ).

38.

Même si le Bouddha demeurait dans le monde pendant des âges aussi nombreux que les sables du Gange,

On ne l'entendrait jamais dire : « Tous les êtres ! »

Tous les êtres en effet sont sans naissance et originellement purs.

Cette pratique est la pratique de la Suprême Sagesse.

39.

Le Bouddha dit : « Quelles que soient les paroles que je vous ai dites,

Toutes sont en accord avec le sens de la Suprême Sagesse.

C'est pourquoi autrefois, j'ai reçu d'un Bouddha cette prophétie :

Toi dans l'avenir, tu réaliseras l'Éveil ! »



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